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  • chapitre 8 l'enquéte continue

    sarmes

    CHAPITRE 8 l’enquête continue

     

     

    Un pic retrouvé en forêt, 4 ans après la disparition d’Octave relance l’enquête : serait ce l’arme du crime ?

     

     

    Une semaine après la lettre de Cécile, l’estafette de la gendarmerie arrive au village. C’est l’été indien, les képis et les cols sont trempés de sueur .Les deux gendarmes se rendent  péniblement chez la Cécile.

    -« Vous avez écrit au procureur au sujet d’un SAPI retrouvé dans la forêt par un vacancier cueilleur de champignon ».

    -« Oui, car ce pic est surement celui d’Emile, il a la marque noire des deux coups de poinçons rougis au feu de tous ses outils. Pourquoi Emile ne veut pas le reconnaitre ? Robert, dis leur toi aux gendarmes que l’Emile poinçonne tous ses outils comme ça ! »

    -« Pouvez-vous nous montrer cet outil ? »

    -« oui, venez, il est dans la grange. »

    Les gendarmes inspectent le pic, regardent les deux marques noires avec attention.

    -« Ce peut être une pièce à conviction, nous l’emmenons. »

    -« Monsieur Fournier est-il encore au pays ? Nous voudrions prendre sa déposition et voir l’endroit exact où il a trouvé le pic »

    -« Oui, il doit être chez lui, Vous descendez, c’est la dernière maison à votre gauche. »

    Je suis en train de me raser, quand j’entends frapper à ma porte.

    -« Excusez moi, je suis encore à me raser. Ce sont les vacances ».

    -« Faites donc monsieur, nous avons le temps ». disent les deux gendarmes en s’épongeant le front. »

    Chemise passée, je propose le café à mes enquêteurs qui s’assoient bien volontiers.

    -« nous voudrions simplement savoir où et quand vous avez retrouvé le Sapi ? »

    -« C’était à la fin du mois d’Aout, le 29 exactement. Je m’en souviens car le lendemain j’avais des invités et leur ai servi mes champignons avant de faire mes valises pour rentrer au pays. Je me doutais que vous alliez venir m’interroger, tout se sait au village, alors j’ai déjà sorti ma carte et j’ai fait une croix à l’endroit où j’ai découvert le pic. »

    Le gendarme sort alors une carte d’état major identique à la mienne, l’étale et reproduit la croix à l’endroit indiqué.

    -« Quand je suis descendu avec l’outil à l’épaule, j’ai rencontré Robert qui m’a dit reconnaitre le pic de son cousin Emile à cause des deux marques noires qu’il fait au poinçon sur tous ses outils. Il m’a dit qu’il lui en parlerait mais que pour l’instant je n’avais qu’à le garder. »

    -«  A la Toussaint, je suis revenu. Robert m’a reparlé de cette affaire. Il était intrigué car l’Emile n’avait pas voulu parler de l’outil perdu. Il se servait d’un pic plus neuf marqué de deux points noirs aussi. C’est sa femme, la Cécile  qui en a déduit que c’était peut être l’arme du crime que l’assassin avait caché dans les rhododendrons. Voila, c’est tout ce que j’ai à vous dire. Personne ne pleure la mort d’Octave qui a embêté le monde toute sa vie. »