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casimir

 

« Casimir mène la grande vie . »

Grande vie de Casimir décrite par un «  grand mort »(Jean d'ormesson)(1)

Casimir 16 ans, son grand père, un vieillard irascible(ancien colonel de la légion) indigné contre tout, Eric un ami trotskiste et Leila une kabile aux yeux verts enfin le professeur Barbaste – Zillouin membre de l’institut .Ils se retrouvent le mercredi au 1 bis rue de Fleurus avec Adeline cuisinière émérite et maitresse de maison. L’amitié les réunit ainsi que le mécontentement, sentiment dominant de ce temps la. Ils se sont baptisés le groupe, tout simplement. Casimir, lui, se baptisait : « rien ne va plus » .D’Ormesson s’amuse en prêtant au groupe d’amis, éclairé par le professeur Amédée de Barbaste-zilouin surnommé «  le membre », un grand intérêt pour la querelle du filioque .Querelle « byzantine » s'il en est, qui a mis le feu à la chrétienté durant un millénaire.

« Aimeriez vous connaitre la querelle du flioque ? Oui ? alors , la voici ! :

Arius enseignait que tiré du néant par le créateur de l’univers, le christ fils de Dieu était inférieur à Dieu son père ,L’ Esprit Saint lui aussi était moins que Dieu le Père .Le symbole de Nicée disait : Je crois en l’Esprit saint qui donne la vie. Il procède du Père. Les wisigots d’Espagne et même Charlemagne ajoutèrent le filioque. Cela donnait : je crois en L’Esprit Saint qui procéde du Pére et du fils ( filioque) . Casimir de conclure : « J’avais du mal à accorder le participe passé, à résoudre des équations au deuxième degré, à distinguer Louis VII dit le jeune de Louis VI dit le gros …mais j’étais imbattable sur le filioque qui ne me servait à rien .Je savais presque tout sur le filioque (4) parce que le Membre (3)venait diner rue de Fleurus tous les mercredi soir.

On pourrait ajouter d’autres sujets de « disputation » pour les repas du Mercredi au I bis rue de Fleurus.  Leila pourrait y inviter ses cousins, un Chiite et un Sunnite et leur demander pourquoi ils se font la guerre depuis des siècles ?.Sujet explosif dont l’origine remonte aux débuts de  l’Islam.

Bruno Dewaele (4) reléve que l’on prononce différemment cri ou crist le surnom de Jésus selon qu’on les associe ou non au prénom. Heureusement l’humour permet d’échapper à une nouvelle guerre de religion entre partisans de cri ou de crist pour désigner Jésus car «  l’important est moins la façon dont on l’appelle que ce qu’il est » ajoute Bruno le sage. Voila une « diputatio » d’aujourd’hui aussi vaine que de discourir sur le sexe des anges. ou que le port d’un signe distinctif chez les clercs (col romain ou chemise ouverte)

Un autre Mercredi, le professeur apporte des journaux et les jettent sur la table à la place de la tête de veau d’Adeline.. Le pésident du CCCC homme de la plus haute distinction a puisé dans la caisse de la francophonie pour installer dans une dizaine de stations balnéaires des batteries de machines à sous qui lui rapportent des fortunes à faire pâlir un avant centre de Marseille transféré à Milan.

Qu’est ce qu’on fait demande Leila ?

Qu’est ce qu’on peut faire, dit Eric ?

-Nous sommes un groupe dit casimir, nous sommes même « le groupe » .Nous faisons ce que nous voulons.

-le plus difficile dit Leila n’est pas de faire ce qu’on veut mais de savoir ce qu’on veut faire Que voulons nous ?

- »Protéger les plus faibles dit Eric, combattre l’injustice .Punir les hypocrites, Servir la vérité. »

-« Vaste programme » dit mon grand père.

Tellement vaste qu’on se contentera d’en parler bien longtemps en dégustant les plats d’Adline.

Un Mercredi, Leila redit : »Que fait on ?

Le groupe se remit en marche,délivre les riches de leur avoir et le distribue aux pauvres.

Voir la suite : Du baptéme du groupe à la page 63 jusqu'à la mort du grand pére et le mariage de Leila et de Casimir à la page 202 .139 pages du meilleur style à déguster

Casimir et Jean  son créateur  assisteront ils   à la cérémonie des doigts d'or  pour recevoir   un  oscar du capitalisme ?(5)

 

 

(1) Jean d’Ormesson Galimard Casimir méne la grande vie

(3)Amédée Barbaste- zillouin appelé le professeur , membre de l’institut .

(4)Le filioque, ses racines au loin du coté d’Arius et de Nestorius , ses conséquences sur la quatrième croisade, sur l’avenir de Venise et sur le déclin et la chute de Constantinople…. Trois fois sur quatre, Amédée Barbaste-zillouin rappelait la formule fameuse qui traduisait si bien le ressentiment, né en partie du filioque ,que nourrissaient les byzantins à l’égard de Rome : « Plutôt le turban turc que la tiare latine. »

(4) Voix du Nord 31 décembre 2017 .Temps l

(5)Eglise de la  tres sainte consommation célébre les doigts d'or ,les oscars  du capitalisme dans une tournée nationale.la compagnie AAA. 

Commentaires

  • 8-Pèlerinage en terre d’alsace.-
    8/1-Agriculture hivernale-
    **
    L’entrée nord de wihr, dessine un rond-point sur la
    ‘la grand’Rue’.Un Cyprés veille.
    Une articulation en ‘patte de canard’ confirme la direction
    de la préfecture du Haut-Rhin, Colmar.
    Cet ancien ‘Colombier’ entrelacé de voies d’eau, font converger les « cours dîmières »(1).
    Les voies d’eau, routières, ferrées, la » route des vins » ouvrent nos carnets de découvertes gourmandes entre forêt Noire, Rhin, Vosges.

    Le Rond-point sacré.
    Il racine ses peupliers pyramidaux « tenant bon le
    Dessus »(2) face aux forces du vent.
    Ces Indicateurs de bourrasque, comme hareng dans le ciel de « la Petite Chapelle » le 7ème dimanche du temps ordinaire (2), semblent inutiles.
    Les sens se soumettent à forte contribution par la conduite d’ »engins routiers » adaptés aux travaux de l’agriculteur (3) scotché à son ordinateur de bord.
    Homme de compétence et de passion, l’homme de terre
    nouveau a grandi dans la plaine au sol nu.
    Ses filières maïs-céréales sans semis sur des modes culturaux millénaires dessèchent, appauvrissent en hiver le manteau vivant à perte de vue.
    Les panaches des bandes boisées ancestraux disparus, les vicinales n’appellent plus les fruitiers et les fruits secs.
    Le parcellaire du second empire évaporés, sans bras en ‘pleine propriété’, font dodeliné un paysage hivernal sans mémoire, comme d’un désert sans énergie, privé d’homme et de cueilleur.


    Désolation sans chevaux vrombissants. Les'étendard publicitaire ceint sur les bennes n'annoncent pas les traversées bruyantes de ‘ma campagne’ blanc sur fond rouge par les chemins.
    Le rond-point canalise les gens du voyage.
    IL distille les travailleurs aux ateliers « d’arcelor mittal », et les voitures qui s’empressent de kilomètres.

    Le traffic s’engouffre dans l’étalement urbain de Colmar.
    Caché par un masque coloré de jaune citron, de pêche, de vieux rose, de vert d’eau et de blanc cassé les Lots-
    Habités ignorent ce peuple de pratiquants devenus en vint cinq ans divisés par cinq et ventilés sur des clochers ignorés.
    Les Lots-Habités, pour les plus décalés, ont une vague idée des pâturages disparus de leur enfance. Ils pensent« silos », accès aux fonds européens, dettes, projets…Le tracé alimentaire…
    Les vitres ambulantes se moquent des parcelles
    vendues en lots identiques.
    Elles glacent les forces
    et les techniques du siècle.
    Elles gazouillent numérique.

    Les colombages fonctionnels, les poutres, les crépis de chaux, et les menuiseries aux motifs familiaux deviennent des sites d’accueil touristique.
    Ces sites sont des affaires immobilières conséquentes.
    Capter le touriste. Le fidéliser.






    (1) Lieu de commerce des productions locales (bois, céréales, vins…). Elles appartenaient aux riches Abbayes et Couvents. Certaines sont conservées à Eguisheim,
    elles abritent savoir-faire et grands vins et autres trésors du
    terroir.
    Les Abbaye de Marbach, de Pairis, d’Eschau fondation
    Brillantes du moyen age.
    A Colmar le Couvents Inter Linden rassemble le « Retable
    d’Issenheim » parmi des collections des arts du 11è au 20è…
    (2) _Avant Carême, à Dunkerque dans le ciel de la ‘Petite Chapelle’ l’on voit des balcons de l’Hôtel de ville un jet de Harengs.
    Balayés par les rafales dans leur emballage les‘harengs –volants’ précisent des trajectoires improbables pour Masquelours fervents et
    affamés(carnavaleux).
    _« Tenir bon le dessus » d’un chahut endiablé consiste à éprouver sa forme physique et psychique au son des rythmes de Carnaval.
    (3) La puissance des engins, ressemble à ces tracto-pelle profilant les tracés des autoroutes ou le creusement de quelque lac artificiel.

    Claire sur "Casimir"28/2/20

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