ch.13 le champagne au château
Résumé : Un chasseur surpris par la crue de la rivière doit son salut à quatre chevaux qui disparaissent , volés. Il les retrouve et peut prouver qu'il n'a pas raconté d'histoires..
Les trois hommes ne demandent pas leur reste et s'en vont la queue basse, sous le quadruple regard narquois de nos chevaux tout heureux de retrouver leurs cavaliers. Ils se laissent volontiers mettre les brides. Seize sabots et seize bottes remontent alors la combe, de l'ombre des bois à la lumière du plateau. Quand on arrive aux voitures nos voleurs de chevaux sont toujours là à tenter de démarrer leurs véhicules .On s'entraide pour aider les cavaliers à grimper sur leurs montures, on prend nos 4x4 et on s'en va sans rien dire. Le garde « mécano » nous a expliqué plus tard qu'il avait mis en panne les voitures diésel simplement en desserrant l'arrivée à la pompe, que nos voleurs de chevaux n'ont jamais trouvé la panne et qu'ils ont du tirer au tracteur leurs voitures jusqu'à Caumesnil sous les regards moqueurs de tous les cavaliers mis au courant par ses soins « diligents ».
De retour au château, tandis qu'on sable le champagne pour fêter l'événement voici que s'annonce le fameux journaliste moqueur du journal de 13 h. Ce sont les équipes réfugiées à Caumesnil qui nous l'envoient.
« Vous avez devant vous le miraculé et les chevaux du miracle. Pouvez-vous faire un démenti et présenter vos excuses au journal de 20 h ? »
« Je, j'ai, j'ai cru que c'était un rêve ! Comprenez que c'est peu vraisemblable ! Des chevaux qui sortent de l'eau et sauvent un homme en danger, ça ne s'est jamais vu. D'autre part leur disparition rendait peu crédible votre histoire»
« Et pourtant, je n'ai rien inventé. Les chevaux sont bien là. Ce ne sont pas des tritons et si j'étais Neptune, je vous piquerai les fesses avec mon trident.»
« Faire un démenti c'est bien, dit Petitjean, mais ce n'est pas suffisant. Demain c'était le troisième jour de notre rallye qui est « tombé à l'eau » au sens propre. Je vous propose de venir filmer notre rescapé dans son village tiré par nos quatre chevaux. Je demande aux autres équipes s'ils peuvent venir également lui faire un triomphe. Je préviens le maire et la presse régionale. »