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une bétise incomensurable

Une bêtise incommensurable

 

Prologue :

Il y en a qui se croient aussi intelligents que ceux qui sont aussi bêtes qu’eux. C’est dramatique !

 

Chapitre 1

Devant un choix difficile

 

-Vous qui êtes si malins, dites moi : Qu’est qui vaut mieux ,être plus bête que vous en avez l’air ou paraître plus bête que vous ne l’êtes ?

-Je préfère la deuxième solution

- Pouvez-vous la reformuler ?

- Eh bien, honnêtement , je préfère paraître plus bête que je ne le suis.

- C’est malheureusement impossible, cher monsieur ! Vous êtes déjà au plafond.

-S’il m’est vraiment impossible de paraître plus bête que je ne suis, ne faut il pas préférer finalement opter pour la première solution ? Etre plus bête que j’en ai l’air ? Paraître intelligent et être beau si possible, l’espace d’un instant, le temps de plaire comme le chante Jacques Brel :   être une heure, une heure seulement : beau et con à la fois.

 

 

chapitre 2

Des piéges à cons

 

Si la bêtise se lessivait, les imbéciles disparaîtraient chante Berthold Brecht.(1)Cela ferait un grand vide car disait Einstein : « il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine » Il ajoutait facétieux : « quoique pour l’univers je n’ai pas de certitude absolue».

Entre autres, voici un « piège à cons » pour pauvres imbéciles que j’ai trouvé un jour dans ma boite aux lettres.: « Le déclencheur de Réussite » :

-« Vous deviendrez un gagnant, vous allez réussir tout ce que vous entreprendrez  : Succès, bonheur assuré » etc. Il suffit de remplir un long questionnaire où l’on vous demande si vous préférez être riche et en bonne santé que pauvre, malade, abandonné et enfin si vous croyez à l’astrologie, à la numérologie, aux forces surnaturelles, aux pouvoirs du subconscient, aux pouvoirs paranormaux .On vous recommande de ne pas oublier avec le questionnaire de joindre votre chèque, bien entendu.

 

(1) « Il y avait un instituteur qui s’appelait Hubert

il était pour la guerre

Il y avait une blanchisseuse qui s’appelait Shoutten

Elle était contre la bêtise

Elle prit l’instituteur Hubert

Le plongea dans le baquet

Et tout simplement le fit disparaître en le lavant. » ( Berthold  Brecht  cité de mémoire)

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