Exil et nostalgie
« Au bord des fleuves de Babylone ,
Nous étions assis et nous pleurions,
Nous souvenant de Sion. » Ps 137
« Au bord des fleuves
De l’absence
Aux Babylones de l’oubli
Aux terres désespérées
L’amour est veuf » . Lerbret chants du silence
Je reçois la revue « vie nouvelle » de mon syndicat de retraité qui, sous la plume de José Fort crie son inquiétude voir son désespoir face à l’ année nouvelle qui commence sur notre planète . « L’amour est veuf » chante Lerbret. L’amour a perdu sa compagne l’espérance. La petite fille espérance que chantait Péguy, serait donc morte. Rien ne va plus sous « le porche de la deuxième vertu. »José Fort explique :
« Le monde offre un triste spectacle, la recherche du profit à n’importe quel prix quitte à dévaster la planète, l’exploitation des richesses des pays les plus pauvres…, une génération de dirigeants incapables de dépasser leurs calculs mesquins et boutiquiers et de penser l’avenir, des menaces de plus en plus graves contre la paix … ».
J’exagère ? Malheureusement non ! ajoute José . « Le monde apparait hors de contrôle ..Affirmer que le pire est à craindre ne relève pas d’une alarme déplacée …Il est urgent que les peuples s’investissent pour bloquer la course vers l’abime ….. Il souffle un vent mauvais sur le monde. Il est temps de se poser et de construire non des murs, non des arsenaux mais un rempart pour la paix.
Il est donc encore temps de bâtir ce rempart pour la paix , cela devient urgent : Ce rempart , c’est La fraternité et une communauté internationale en ordre de marche .La fraternité a besoin d’espérance pour mettre au travail les hommes de bonne volonté et bâtir la paix sur la terre.