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philo

  • rire ch 2

    • « -j'ai connu un journaliste qui à chaque interview posait la question : Vous souvenez vous de votre dernier fou- rire ?

    • Les réponses étaient diverses mais j'ai retenu celle de Ladislas Lozano le Coach de Calais en 2000, l'année de la coupe de France. 

    • «  Oui, ..Je m'en souviens a répondu Ladislas , J'avais la grippe et j'étais cloué au lit . De ma chambre j'avais vu sur le carrefour avec un virage à l'éqerre.Il était tombé une pluie fine sur un sol gelé de quoi alimenter un joli verglas ,comme aujoud'hui sur ce pont. .Chaque cycliste qui passait « s'explosait » dans cette course contre la montre. je les voyais arriver, dit il, ,déraper ,chuter ,se relever lourdement ,se frotter les reins ,redresser le garde-boue ,puis repartir.

    • - Et ça le faisait rire ,dit Félix? .Ces cyclistes pouvaient se blesser,se faire mal .

    • Oui sans doute mais son rire était provoqué justement par la différence vivace entre les cyclistes qui abordent le virage en toute innocence et leur chute prévisible ,totalement imméritée, vue douillettement de son lit.

    • -La jouissance du rire serait elle de faire place au mal ? Demande Maurice.qui soudain replonge et m’entraîne dans un nouveau fou rire sans raison apparente .

    • Aveuglé par les larmes Maurice cherche rapidement un autre lieu de stationnement dés la sortie du pont . On reprend notre souffle et on séche nos yeux.

    • -Nous voilà de nouveau surpris par une différence vivace entre l' aimable courtoisie du passant au chapeau et la cruauté de sa chute dit Félix .Une ,différence vivace entre votre cynisme et la noblesse de l'homme qui a peine redressé désigne de sa canne la direction demandée. »

    Les remarques acides de Félix ont le don d'alimenter encore plus notre rire . Maurice sort son mouchoir.

    • « Arréte Félix ! «  

    • « Non ! pas le moteur » ! arrête de nous faire la leçon , tu va nous faire pisser dans notre froc. » .

    • « D'accord, j’arrête en sachant qu'il est trois choses qui atténuent les difficultés de la vie selon Kant : L'espoir,le soleil et le rire. Le rire est une  suite de secousses ou l'on s'’identifie , une série de saccades où notre souffle coupé  rebondis  sur sa coupure pour  se reprendre  un peu au-delà. Cycle jouissant  et productif de coupures redoublées »… «.Rire  en effet, c’est se perdre de vue et se retrouver une ou deux fois par seconde,  dans un rythme condensé. Souffle coupé qui se reprend aussitôt, qui   évoque une syncope  rattrapée ; une petite mort d’où l’on renait. Le rire nous aide à respirer bien qu’il puisse nous suffoquer »(1)