Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

chrétien qui es tu ?

Jérusalem d'en hautportail polychrome.jpg
vignesi.jpg Je suis la vraie vigne ;Je siuis le bon pasteurterdeghem abaside de l'eglise.jpgtroupeau.jpg

-Chrétien dis moi, qui  es  tu ? Tu veux savoir qui je suis, petit frère ? Eh bien voici :

Je suis   citoyen d’une ville, ressortissant d’un peuple, enfant d’une famille,  brebis d’un troupeau,  membre d’un corps,  pierre  d’un temple,  sarment d’un pied de vigne. As-tu compris ?

-Non je ne vois pas  de quoi tu parles ! Sois plus clair s’il te plait !

-Je suis le citoyen de la Jérusalem nouvelle et du nouveau  Peuple de Dieu, Je suis l’enfant  d’une  famille  dont Dieu est le Père, Je suis la brebis du troupeau  dont Jésus est le bon Pasteur, je suis membre du corps du Christ, Je suis la pierre  d’un nouveau Temple dont le christ est la clef de voûte, enfin le sarment  d’un pied de la Vigne du Seigneur.

-As-tu compris  maintenant ?

-Non ! Pas vraiment ! Parle-moi de ces espaces où le chrétien habite, dans lesquels il vit, ces réalités sur lesquelles il est branché ?

-Ces images symboliques,  c’est l’Eglise  définie  au dernier concile  non pas  comme une société  humaine  hiérarchisée mais comme un "mystère".

L’Eglise est le lieu d’une présence, de la présence du Christ.

-Citoyen  de la nouvelle Jérusalem, la céleste  et non celle  dont  juifs et  musulmans  se disputent L’hégémonie .Le chrétien n’est pas citoyen de Rome, non plus. L’Eglise n’a pas de capitale (1).

-Citoyen du nouveau  Peuple de Dieu, pas  d’une nation  particulière,  latine ou occidentale. Un peuple  coloré, universel (catholique), choisi pour témoigner dans le monde que Dieu aime tous les hommes. Citoyen du monde  et se battant pour l’amitié  fraternelle entre les peuples que Jésus appelait  de ses vœux  et nommait le Royaume de Dieu.

-Enfant  de la famille. Par son baptême,devenu  fils par adoption d’un Dieu père qui fait lever  le soleil et pleuvoir  sur tous ses enfants,  les bons et les méchants.

-Brebis  du troupeau  dont Jésus est le bon pasteur, l’Eglise est le bercail  dont Jésus est la porte.

-Membre du Corps du Christ. Ce corps qu’est l’Eglise  dans le monde, sacrement de Jésus qui s’est livré pour elle.

- Pierre   de la maison, du nouveau temple dont le ciment est l’Amour. Les  édifices religieux, petits clochers  de village ou grandes cathédrales  ne sont pas des temples sacrés, mais des lieux  pour le culte et le rassemblement. Les vraies pierres  sont  les  croyants eux même  et la clef de voûte  ou la pierre d’angle, Jésus lui-même qui fait tenir  l’ensemble de la construction.

-enfin  Sarment  d’un pied de vigne, le chrétien reçoit  la sève  de la vie  même de Dieu  tant qu’il est branché sur le christ qui a dit : « je suis la vraie vigne et vous les sarments. Celui qui demeure en moi et moi en lui donnera beaucoup de fruits ».(4)

-As-tu compris maintenant ?

-Je commence  à deviner les choses, mais toutes ces images, tous ces symboles  me donnent le tournis. Dois-je comprendre qu’un chrétien branché , est branché sur le Christ  qui a fait en lui sa demeure ?

- Finalement, Tu comprends vite, petit frère. Jésus, est   le Messie, prince de la paix   dans un nouveau peuple  de Dieu  ,l’aîné d’une multitude de frères dans la grande  famille des enfants de Dieu, bon Pasteur  au service  de toutes les brebis qu’il connait  par leur nom ,Il a donné  sa vie et l’Eglise est son corps dont nous sommes les membres , ainsi la pierre qu’ont rejeté les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle, la clef de voûte  de cet édifice dont nous sommes les pierres vivantes .

-As-tu   vraiment tout compris maintenant ?

-Il me faudra encore un peu de temps. ! Finalement, je crois avoir saisi  que  tout repose sur Jésus le Christ, Messie crucifié. et son message d'amour.

- Oui, Il s’est présenté comme  le visage humain de Dieu, il nous révèle «  la passion d’humanité qui habite le cœur de Dieu ».(2)

- Je crois avoir compris aussi  que   l’Eglise  n’est pas  chargée  de faire la morale,ni de faire régner quelqu'ordre divin . Elle est  un cepun pied  de vigne  dont les sarments reçoivent  la vie  de Dieu . J’ai compris aussi, qu’il ne faut  pas chercher Dieu dans les nuages mais en soi car il a établi en nous sa demeure.

-Bravo, tu as tout compris, je te mets ci-dessous  les paroles de Jésus glanées dans l’évangile de Jean. Elles confirment ton intuition et ta découverte .Merci d’avoir pris le temps de m’écouter. (3)

Chrétien qui es tu ?pied de vigne.jpg

JE SUIS LE LIEU DE LA PRESENCE DE DIEU !  (3)

.(1) Le pape n’a-t-il pas été en Avignon durant   quelques temps? Il pourrait aller  en Amérique latine habiter les favelas de Rio ou aux indes dans les faubourgs de Calcutta. Et le Vatican  alors ?  Cela ferait un beau musée de plus à Rome, voila tout. La Jérusalem nouvelle pas plus que Jésus n'a de "pierre où poser la tête". Elle est  en chemin  et  se reposera   au  terminus ,dans le "sein d'Abraham" ,la vraie patrie des chrétiens.Si les cathédrales sont si grandes,ce n'est pas pour mettre l'homme à genoux devant la grandeur de Dieu mais pour y accueillir tous les baptisés de la ville.(les temples des paîens,eux, étaient réservés aux prêtres).

(2) Jean Luc Brunin.

(3) Je n’ai pas mis les références, si tu as des doutes  devant la beauté de ces paroles, (trop beau pour être vrai ? peut être !)  relis tout l’évangile de Jean . Tu en as pour  quelques heures. François, mon ami pasteur  te le recommanderait  chaudement. Dans la foulée relis les épitres de St Jean, ça te fera une heure en plus. Si tu n’as qu’une demi-heure lis le chapitre 15 de l’évangile de Jean.

 

« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera et nous viendrons  à lui et nous ferons chez lui notre demeure. »

« A ceci nous reconnaissons que  nous demeurons en lui et lui en nous : celui qui confesse que Jésus est le fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu »

« Celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu en lui »

« Celui qui est fidèle à ces commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui »

 « Demeurez en moi comme moi en vous, de même que le sarment  ne peut porter de fruit par lui-même, s’il ne demeure sur la vigne, de même, vous non plus si vous ne demeurez en moi »

(4) « Je suis la vraie vigne et vous les sarments, celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui là portera beaucoup de fruits ». Evangile de St Jean ch. 14/20 à 31 et chapitre 15 en entier.

Je dédie cette note à Emilie  ma niéce qui  vient de faire sa profession monastique  dans les fraternités de Jérusalem à Magdala.Que la Trinité demeure en elle  comme elle dans la Trinité(.A Rome ou ailleurs). "elle a trop de vertu pour n'être pas chrétienne"aurait dit Polyeucte avec  cet sorte d'humour  provoquant, à la Corneille.Presque Claudélien.

 

 

 

Les commentaires sont fermés.