Casimir d’ apres le livre de Jean D’Ormesson « Casimir mène la grande vie » Gallimard
Dans une première note j’avais laissé les membres du groupe face au scandale d’Adrien Tapinoix ,homme de grand mérite et de la plus haute distinction qui avait puisé dans la caisse de la francophonie pour installer dans une dizaine de stations balnéaires des batteries de machines à sous qui lui apportaient des fortunes à faire pâlir un avant centre de Marseille transféré à Milan. Le « groupe » décide d’agir. Grand père, l’irascible vieillard et le Membre ( le professeur Amédée Barbaste-Zillouin membre de l’institut) vont se rendre au Brésil à Copacabana sur les pas de cet odieux personnage qui s’y est réfugié. Nous, Adeline, Eric, Leila et moi, on s’et contenté de les accompagner jusque Roissy. L’irascible vieillard et le Membre en tenue de voyage portaient nos espoirs, nous portions leurs bagages. Quinze jours plus tard leur mission s’était confondue avec le soleil sur la baie de Rio. Et la mission ? et Tapinois ? Ils ont pu constater que ce personnage menait au Brésil la vie la plus agréable possible. En refusant de lui serrer la main nous lui avons signifié notre réprobation. : Mission accomplie.
Eric et Leila jugeaient avec sévérité « la faiblesse et finalement l’échec » de cette mission qui de plus avait mis les finances du Groupe à plat.
-« Vous savez » leur dit Casimir, « ils sont vieux. J’aime mon grand père mais il vit dans ses rêves. » -« Il faut dit Eric que nous prenions les choses en main. »
Il décida de frapper place Vendôme , la Toison d’or. entre le Ritz et le ministère de la justice, une boutique où brillaient diadèmes et bracelets. Propriété d’un ancien indicateur de la gestapo vendu à Staline Ce joli monsieur très habile à mêler affaires et politiques avait monté une affaire de diamants qui servait de paravent à une plaque tournante bancaire entre l’Est et l’Ouest.
Les chapitres 17 à 22 de « Casimir mène la grande vie » , racontent comment le groupe prépare le hold up., le casse du siècle. avec une préparation psychologique et une lente montée d’hostilité du groupe contre le gérant de la toison d’or .Puis le scénario d’un film ou le hold up réel apparait comme un casse virtuel filmé avec des acteurs masqués qui trompent tout le monde, gardiens, vendeurs et badauds compris. Enfin la distribution aux œuvres des 3 millions en billets de banque, butin du casse. Au bout de quelques semaines les trois millions étaient retournés au peuple et dans la main de Dieu. « J’en avais assez de faire le bien dit Casimir , de m’occuper des autres. Mais quand tout fut distribué, le groupe s’ennuya ferme.
« Assez penser le monde dit Eric, changeons le. « Nous lâchâmes les amarres », En quelques mois, le groupe s’attaqua à une bonne douzaine de boutiques ou d’entreprises qui ne se conduisaient pas bien. Nous prenions leur argent à des voleurs, à des avares, à des calculateurs, à des méchants de tout poil..Nous étions le bras armé de la sainte providence et de la fureur populaire.
Nos références n’étaient pas fanfan la tulipe , thierry la fronde , Jacou le croquant ,la tulipe noire , D’Artagnan, zorro ou celui là qui perçait d’une flèche une pomme posée sur la tête d’un clampin . Nos références étaient liées aux héros des histoires que nous contait le Membre durant des nuits entières au 1 bis de la rue de Fleurus au filioque. Histoires fabuleuses de zénobie reine de Palmyre , Jean du plan Caprin ou Guillaume de Rubroek à la poursuite du grand Khan des mongols. Moi, plus simplement ,Je m’appelle Casimir et mon grand père m’appelle Junior.
Sur son lit de mort mon grand père m’a chargé d’une mission, celle d’écrire les aventures du filioque depuis le groupe amical réuni le Mercredi au 1 bis de la rue de Fleurus suivi du combat romanesque pour un autre monde tel que l’ ont voulu et mené Eric et Leila..
"Si vous me demandez pourquoi j’écris ce livre je vous donnerai deux réponses pour le prix d’une : première réponse : je vous emmerde ! . Voila une bonne chose de faite, j’espère qu’elle vous monte à la gorge et quelle vous en bouche un coin. Deuxième et dernière réponse et s’il vous plait n’y revenez pas, j’écris ce livre parce que mon grand père m’a demandé de l’écrire.Il est édité chez Galimard .qui a daigné le publier. Eh oui!
Cette note est publiée en hommage à l'humour de Jean D'ormesson dont les funérailles ont été couvertes par le départ fracassant de Johny.
Commentaires
- « Comment le ‘Cô’ fit le tour du Monde. »-1/2-
« O Fantaisie
Qui, quelques fois nous arrache si bien à nous-mêmes
que nous n’avons plus conscience de rien
pas même d’un millier de trompettes sonnant à nos oreilles,
d’où viens si les sens ne te sont rien ?
Une Lumière te meut qui prend forme au ciel d’elle-même,
ou par une volonté qui la dépêche en bas.
Dante.
En février 2017, le nettoyage des ‘Têtards’ terminés, les
jardiniers contre plantent les hauts de berges des fossés,
canaux et bassins par des tiges de l’épaisseurs d’un poignet.
Les premiers chatons de saules arbustifs colorent de gris
laiteux les collections du Puythouck.(1)
Le jour de la St Nestor, dans les bras célestes du « Cô »
Vogel, dit « Compote »,car Compostier de son état, amène
Trois bruns laineux de saule arbustif ‘blue streak’ étaminé.
Le premier d’une collection à étirer ces chatons.
Son bois bordeaux se jouant du bleu au soleil des Trois
Joyeuses.
La chapelle de Ell’Ha, productrice de Clip se niche au
deuxième étage de la résidence aux ‘beaux balconets’,
’Place de la Victoire’ à Dunkerque
***
Le vent, le ciel et les dieux savourent ce Sapeur–Pompier,
du Boulevard Sainte-Barbe. Prénommé Minne Jean, de son
vrai nom ¨Cô-Pinard II¨(2), il nous raconte que bon écolier, il
épousa, dans sa sixième année le carnaval.
Sa Casquette de patron pêcheur découvre ce front, réjoui au
bon petit ballon de pinard qu’il se doit d’aimer…
Il y va de la conduite endiablée des réjouissances des ‘trois
joyeuses’. (2)
De sa vingt quatrième années, le ‘CÔ’ se souvient du’ Réveil’ (3)
en sa Ville.
-‘ En mars 1946, plus exactement,
la Ville, le Port de Dunkerque restaient meurtris de privations,
d’exodes, d’occupations et de destructions.’(3)
-‘Dans les rues aux herbes folles, au détour du
mercredi des cendres avec plus de musiciens que de masques
place étaient données aux réjouissances….’dit-il.
Sa Vocation vient à point nommée quand, chaussé de son
Bonnet à Poils façon Grenadier du premier empire,
‘ sa grande gueule mais son petit cœur’ le conduit à la tête
des festivités jusqu’au Rigodon final place Jean Bart,
entre 1959 et 1988.
Claire , sur Casimir,14/2/18 ***