Le reliquaire de Ste Thérése rend visite aux gens du Nord et m'ncite à parler de la sainte populaire.Voici une note ancienne et nouvelle (nova et vétéra)
Thérése de Lisieux et sa petite voie
la charité du Christ rend l’homme « capable d’aimer non pas de la mesure humaine, toujours limitée » mais « selon la mesure de Dieu » qui est « sans mesure ».François le pape.
“Dans le cœur de l’Église je serai l'amour” » a dit Thérèse .(1)
A 15 ans quand elle obtient la dispense et l’autorisation de rentrer au Carmel, cela fait déjà un an qu’elle se bat avec obstination contre ceux qui s’opposent à son projet. Jacques et Jean surnommé les fils du tonnerre voulaient entrer dans le Royaume de Dieu dont parlait Jésus et y faire carrière. Ils découvriront que l’essentiel est de servir et recevront en guise de promotion le baptême de feu selon l’Esprit ,le martyr. Thérèse fille du tonnerre, fille de feu, pénètre au Carmel par "effraction" avec l’unique désir de plaire en toutes choses à Dieu .Rien ne va la rebuter, ni la vie austère du couvent, ni les incompréhensions des autres sœurs.
Mais son désir de tout faire à la perfection va se heurter à sa propre impuissance .Il lui faudra plus de 7 ans sur le chemin étroit de la perfection pour découvrir qu’on ne peut atteindre la lumière de Dieu à la force du poignet. La voici au carrefour de sa vie de contemplative .Elle prend un virage et bifurque au rond point.
Thérèse en effet va découvrir un autre chemin qu’elle appelle « la petite voie ».
« Il s’agit écrit elle d’être toute petite dans la main de Dieu et le devenir de plus en plus. » Car « ce qui plait au bon Dieu, c’est de me voir aimer ma petitesse. et ma pauvreté ». «S’aimer soi même, tel qu’on est. » « On ne peut aimer Dieu contre soi même. On ne peut aimer Dieu si l’on ne s’aime pas soi même. »Dans ce sentier qu’elle emprunte, Thérèse apprend à dire oui à la vie, un oui qui implique « un pur amour de soi ». Le prochain le plus proche qu’il me faut « aimer comme moi même » habite la même rue que moi, dors dans le même lit , la même cellule, il porte la même chemise et se promène sous le même chapeau, ce prochain, c’est moi. « S’aimer au point de consentir à Dieu qui a créé la vie comme un don d’amour » « Aimer nos petitesses et nos faiblesses ». Voila le passage obligé, la petite voie, le sentier, "la voyette" à emprunter pour aimer selon le mesure de Dieu.
Je suis le Chemin, a dit Jésus : « Il a été crucifié dans la faiblesse, mais il est vivant par la puissance de Dieu .Et nous aussi sommes faibles en lui mais nous serons vivants avec lui, par la puissance de Dieu ….Nous sommes dans la joie chaque fois que nous sommes faibles et que vous êtes forts .Voila le but de nos prières : votre perfectionnement. » Deuxième aux corinthiens ch 13.
La petite voie se fraye un chemin parmi les buissons d’églantine aux cruelles épines et jolies fleurs, elle mène à la sainteté. Suis la, elle mène à la Vérité et à la Vie.
(1) cité par François, le pape en la fête de Ste Thérèse
PS : Entre les monts de Flandres et les collines d'Artois; un plat pays de terres collantes et argileuses que les gens d'ici appellent le ou la Clythe . Tituli édite deux livres qui racontent des histoires de ce plat pays.Ils s'appellent " les trois flèches"et "le tour du carré". Il est écrit par Louis Fernand Olbec, votre serviteur apres la "Riviére et les "Nouvelles forestiéres"et en attendant " le Dieu de pitié " et d'autres nouvelles.. Qu'on se le dise ! Des histoires à lire quand la pluie frappe au carreau.
Commentaires
- « Comment le ‘Cô’ fit le tour du Monde. »-2/2-
« O Fantaisie
Qui, quelques fois nous arrache si bien à nous-mêmes
que nous n’avons plus conscience de rien
pas même d’un millier de trompettes sonnant à nos oreilles,
d’où viens si les sens ne te sont rien ?
Une Lumière te meut qui prend forme au ciel d’elle-même,
ou par une volonté qui la dépêche en bas.
Dante.
**
Ell’Ha ouvre la porte à Compote, parmi les tambours,
les cordes, les boites à musique. Les masquelours aux chefs
parés de trophées en plumes.
-« Ho, mon Dieu que ta têtes me fait peur !»
Compote -«Mais avec tout ça on est paré pour le carnaval… » *
-« Je ne suis pas venu dire bonjour, je suis venu pour
boire »*
Désignant de l’index le beau saladier sur le plan de travail,
Entre deux zotches,* il ratesnuffe les effluves.
La visiteuse Nini-soleil, préparatrice au ‘blanc de canne ciel
étoilé",
Lui présente ses’ pomme de chine’ :
Nini-soleil-« Voici de la’ pomme de chine’ relevé au rhum. »
Ell’Ha-« Café ponchi-poncha ? »
Compote-« Va pour le café ponchi-poncha »
Nini-Soleil haranguant délicieusement la Chapelle avec le
brevage servi à la turque :
- «Oui, Osons, les fleurs ! »
Le balcon surchargé: « Osons les fleurs ! »
Nini-soleil : » ….les couleurs, chapeaux, on est heureux, on
est heureux ! »
Le balcon : » On est heureux, on est heureux… * »
Cacahuètes-café plus tard, entre deux secrets de
ponchi-poncha -« Dépêchons, la chapelle va fermer !»
assure Ell’Ha a ses joyeux lurons.
Se retranchant derrière le bar cuisine, un ‘petit tas ‘(3)
simprovise :
-« Chauffer la voix.» précise le maestro, délaissant ses
musiciens.
Compote-« Ah dunkerque on est tous des musiciens… *»
Les balconets chantants-«…on a tous un petit truc qu’on
en joue bien …* »
Hell’Ha-«… qu’on gratte ou qu’on souffle dedans…*»
Nini-Soleil-« …on a tous un manicrac qu’on ne mettra
jamais au vulbac… *»
Compote et les balconets–«… pom pompolum polum
popum polompopum pom…………………………………………
Le bob-compote, monté sur un ‘nez- palais’ ajuste les
Cordes vocales pleines de gratitude, se laisse surprendre
par le trompette sur l’hymne au ‘grand Cô’.
Le maestro :-« Prêts ! »
Compote-« Attendez, Eh Ho ! C’est mieux comme ceci
carambart ! »
Hell’Ha tirant sur ses Pompons de réalisatrice :
- « Ça tourne. »
Nini –Soleil le visage étoilé, compote la main sur le ‘Chœur’.
Hell’ha-« Pour toi le ‘Cô’ !»
Le Maestro-« c’est parti ! »
Le quatuor coloré ,sur la trompette déployée :
« Salut à Cô-Pinard Salut à ta mémoire
Là-haut, tout près de Jean Bart
C’est ta gloire
Tant d’années à nous guider
Tant de masques à aimer
Ac’t’heures nous voilà
Tous en ‘chœurs’.
………………………….
…La lala lala lalllla….
Le compoôtier se laissant déployer son
…Babi … babibô.. baba.. Babi-bôôô … »
Tous-« Bravo !!!!! »
Hell’Ha:- « c’est dans la boite. Je vérifie. »
Et tous de s’embrasser dans les acclamations
D’un début de bande.
Le Clip du Cô emmène Cô-Pinard, Jean Bart et Saint Eloi
faire des Streules de Meuchks *,bien loin du port et de sa
citadelle.
En effet pour le grand voyage du Cô, Hell’ha, le Maestro et
Mareucke, l’infant de ce biau couple célèbrent son
Anniversaire par « Leur Tour du Monde » en Février 2018.
**
(1) Marécages mis en culture depuis plus de mille ans,
sur la voie romaine de Cassel à Sinte.
Après le passage des Reuzes sur Mardyck au temps du
Roi Dagobert et de son Bon Saint Eloi.
(2) Le Reuze, géant venu du Nord fit hommage à ce
Cordon dunaire entre ’Mardyck et Dunkerque’, Il
débarqua sur le Vliet, et érigea son pied à terre au
Puyt- Houck.
Il prit le nom de ‘Reuze Papa’.
Une Pierre fut posée par notre géant baptisé.
Ainsi s’érigea la cité dunkerquoise.
Son bâton de saule blanc planté dans le limon sableux
se mit à fleurir et multiplié par les moines de grandes
abbayes flamandes et artésiennes. .
De son Cœur protecteur, il défie les siècles.
Il accorde sa protection à la FisscherBande.
Ainsi dans cette ardeur saline le Carnaval les ‘trois joyeuses’
Le Samedi : le Réveil, de la bande des pêcheurs, en français.
Dimanche : la Bande des pêcheur entrainée par son
tambour-major et les masques (lours) défilent dans une
tradition joyeuse aux codes dunkerquois fumés au hareng.
Lundi :Bande de la Citadelle.
Mardi : Bande de Rosendael.
Le Mercredi des cendres, bon pénitent, le Reuze prend ses
dispositions de bon chrétien.
(3)Le Cô, reste emblématique, et, nous donne le ciel bleu.
Il connut, privation, séquestration de 39 à 45.
Depuis, c’est toute l’année qu’il se prépare au Carnaval.
Tambours et cuivres n’en finissent pas de se réveiller, d’où
le doux ‘réveil’ de l’appel des tambours de la garde des
enfants de Jean Bart.
Le Mercredi des cendres, nous reconstituons nos forces.
Notre sol envasé des petites affaires des masquelours
demeure bercé par l’eau, le feu, le bois et le fer, frottés
aux humbles balais de service.
*En ses arrêts, les masquelours font ‘Chapelle’ la bière et
l’amitié les font chanter. Parmi les ‘Corsaires’ et les beaux
et belles inconnu-e-s, quelques ‘Prouts se glissent….
L’éclosion de paroles et des’ petit’ tas’ se font sentir, pour
L’Appel, tambours battants.
Mémoires de Nicolas di Ernesto’s . Le mercredi des cendres
Jour de la saint Valentin.14/2/2018
claire sur Thérèse le 14/1/18