« Une fiévre vengeresse s'empare des procureurs de salon ou de salles de rédaction qui, n'ayant eux même rien vu venir,reprochent aux gouvernants d'avoir été dans la même situation : ils veulent en toute hâte instruire des procés sur des « scandales d'état ». Ils brulent d'installer des bûchers pour venger leurs angoisses ».Bruno Frappat (1) médite sur la patience et en appelle à La Fontaine pour affirmer avec le lion rugissant et le rat grignotant patiemment les rets qui l'emprisonnent:
« Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage »
De cette fable j'avais retenu une autre leçon dont mon pére avec un contrepet avait fait de la publicité pour son industrie à savoir :
« On a souvent besoin d'un plus petit que soi » devenait : ON A TOUJOURS BESOIN DUN PETIT POIS CHEZ SOI ; (2)
le temps de la patience ajoute Bruno Frappat est celui de l'acceptation de la lenteur des choses. C'est le temps de l'humilité devant plus fort que nous. A cette vertu Frappat joint la confiance envers les élus en évitant la parano et la constance pour durer dans l'épreuve, sans oublier que c'est « double plaisir que de tromper le trompeur ».et que de toute façon : « Selon que vous serez puissant ou misérable
les jugements de cour ,vous rendront blanc ou noir » (4)
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La croix du 10 Avril 2020
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Le coq et le renard Jean de la Fontaine.
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Les animaux malades de la peste la fontaine
- Je suis beaucoup sorti durant le confinement.Je me suis promené dans la foret de Clairmarais, j'ai traversé la France en 2 chevaux et campé en Italie, j'ai visité les bragards et la bragardie. Cela fait trois livres écrits, confiné chez moi . Je ne sais qui me les publiera ! Quel éditeur débordé par les manuscrits des "confinés" aura le temps de me lire. On verra.A suvre.