Les sept œuvres de miséricorde
Dans liberté hebdo (1460), je lis dans la critique théatre sous la plume de Paul k'ros une référence aux sept œuvres de miséricorde décrites par l'évangile de Matthieu.(chapitre 25)(1)Connaissant la réticence des militants politiques de gauche au caritatif et à la bienfaisance assimilée aux" dames patronnesses" ,intrigué par cette référence explicite à l'évangile dans un hebdomadaire communiste , j'ai lu attentivement tout l'article de K'ros .Il évoque la sagacité de Tiphaine Raffier qui " s'est inspirée d'une toile de Caravage : Les sept oeuvres de miséricorde pour la mise en scène de sa dernière pièce : La réponse des hommes.
(1)Donner à manger aux affamés,à boire à ceux qui ont soif, offrir l'hospitalité aux étrangers, vêtir ceux qui sont nus, soigner les malades, visiter les prisonniers, donner une sépulture aux morts .
L'hebdomadaire s'en tient aux œuvres et ne cite pas Matthieu jusqu'au bout . Voici la révélation complète : " Venez les bénis de mon père ,recevez en partage le royaume ..... en vérité je vous le déclare, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits qui sont mes frères ,c'est à moi que vous l'avez fait.". jésus affirme que si personne n'a vu Dieu ,chacun s'en approche et le sert en servant les plus petits de ses frères dans les sept œuvres de la miséricorde. Cela, K'ros le découvrira quand Saint pierre lui ouvrira la porte du paradis ,à lui et je l’espère à quantité de ses camarades qui , ébahis,découvrirons que Marx et Enghel s'était trompé en niant l'existence de Dieu et en nommant aliénation toute dévotion envers l'éternel. Un Dieu d'amour qui les récompense des gestes solidaires dont ils ont fait preuve dans leur lutte et les bénis en les accueillant comme des fils bien aimés.