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Société - Page 160

  • Pascal

         Pascal  ….. à l’aise Blaise !

     

    On dit qu’il a inventé  la roulette .Est- ce la roulette qu’on installe aux pieds des pianos à queue ? La bille qui roule au casino ? La roulette  redoutée du dentiste ? Les roulettes du patin ?

    Bienfaiteur de l’humanité, Pascal  a aussi  inventé la brouette . S’est il inspiré des  chapeaux chinois qui auraient trouvé la brouette avant nous  ou   de son «  traité  des sections coniques »   qu’il a publié à 16 ans ?  A quoi ressemblait  donc sa  première brouette ?   

    Pascal est plus  qu’un lauréat de concours Lépine. Dans sa brouette  il transporte   des pensées profondes  et lourdes de sens. Ses «  pensées géométriques » progressent  comme sur des  « roulettes » et s’incarnent   en  objets  du quotidien.

    -« Pascal est. un savant qui, des méditations, passe tout droit au résultat pratique .Un songeur, mais qui dans ses songes poursuit des instruments  de vie. S’il voit son père accablé par ses travaux de financier, il construit une machine  à calculer ; s’il monte au puy de Dôme, il en apporte le baromètre, s’il vient à Paris, il invente l’omnibus  et, à la campagne,  la brouette. »(1)

    « Des chercheurs qui cherchent on en trouve disait de Gaulle et chanta Julos Beaucarne, des chercheurs qui trouvent, on en cherche.»

    Pascal ,le chercheur qui trouve va, une certaine nuit, trouver Dieu. « Tu ne me chercherais  pas, il est vrai, disait  Dieu à Augustin, si tu ne m’avais déjà trouvé ».  Dans la doublure  de son pourpoint, on a retrouvé quelques jours après sa mort  un écrit  de sa main ou il  décrit  son  expérience mystique :

    « En l’an de grace 1654,Lundi 23 Novembre ,jour de saint Clément pape et martyr  de 10h30 du soir  jusqu’environ minuit et demi.  :

     "Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob  non des philosophes et des savants :    joie, certitude, sentiment, vue, joie.""

     Le Dieu des chrétiens  n’est pas  simplement  l’auteur de vérités géométriques , de l’ordre des éléments . Pascal découvre « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob ,le Dieu des chrétiens  comme  un Dieu d’Amour  qui emplit l’âme  et le cœur de ceux qui le possèdent ,qui s’unit  au fond de leur âme ;qui les remplit d’humilité, de foi, de confiance et d’amour …qui fait sentir que tout le repos de l’âme est en lui » (1) .Il sait maintenant  que Dieu ne se trouve que  par les voies enseignées  dans l’évangile.

     Reste   sa brouette  débordante de ses pensées et notamment celles  bien connues qu’on cite souvent  comme parole d’évangile, je vous balle sa brouette   ci-dessous.(2)

     

     (1) Les Maitres de Maurice Barrés  chez Plon.

      (2)Les pensées  ont le  style du géomètre passionné,  en voici une pleine brouettée. Vous y retrouverez  le souvenir de vos humanités  et peut être  le  sujet  du baccalauréat de philosophie  sur lequel vous avez  planché  jadis en suant :

    « Les géomètres  sont fins s’ils ont la vue bonne. les esprits fins  seraient géomètres s’ils pouvaient  plier leur vue  aux principes  de la géométrie, les esprits faux ne seront ni fins ni géomètres ».

    « Il faut se mettre à la place de ceux  qui doivent nous entendre, et faire essai sur notre propre cœur  du tour qu’on donne à notre discours »

    « Ceux qui font des antithèses en forçant les mots  sont comme ceux qui font de fausses fenêtres  pour la symétrie. »

    « Qu’est ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout ? »

    « Nos sens n’aperçoivent rien d’extrême : Trop de bruit nous assourdi, trop de lumière nous éblouit ;…trop de jeunesse et trop de vieillesse empêche l’esprit. Rien ne peut fixer le fini entre les deux infinis qui l’enferment et le fuient.

    « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir demeurer en repos, dans une chambre ».

    « Le présent n’est jamais notre fin. Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir  est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; Et nous  disposant toujours à être heureux, Il est inévitable  que nous ne le soyons jamais. »

    -Ceux  à  qui Dieu a donné la foi sont heureux, ceux qui ne l’ont pas, nous ne pouvons la donner que par raisonnement en attendant que Dieu  la leur donne par sentiment de cœur »

    « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir demeurer en repos, dans une chambre ».

    Le plus grand philosophe du monde, sur une planche  plus large qu’il ne faut, s’il y a au dessous un précipice quoique sa raison le convainque de sa sureté, son imagination prévaudra. »

    « La coutume est une seconde nature qui détruit la première ».

    « Personne ne parle de nous en notre présence  comme il en parle en notre absence »

     « La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique »

    « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. Travaillons donc à bien penser. »

    « L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que,  qui veut faire l’ange fait la bête. »

    « Dieu est ou il n’est pas .De quel coté pencherons nous ? La raison n’y peut rien déterminer. Il y a un chaos  infini qui nous sépare. Croix ou pile (les monnaies  portaient une croix coté face) Le juste est de ne point parier. Mais ll faut choisir. Si vous gagnez, vous gagnez tout si vous perdez vous ne perdez rien. »

    « Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas.

     « La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique »

    « L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. Travaillons donc à bien penser. »

    « L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que,  qui veut faire l’ange fait la bête. »

    « Dieu est ou il n’est pas .De quel coté pencherons nous ? La raison n’y peut rien déterminer. Il y a un chaos  infini qui nous sépare. Croix ou pile (les monnaies  portaient une croix coté face) Le juste est de ne point parier. Mais ll faut choisir. Si vous gagnez, vous gagnez tout si vous perdez vous ne perdez rien. »

    « Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas.

    « Jésus sera en agonie jusqu’à la fin du monde : il ne faut pas dormir  pendant ce temps là »

    «  Je pensais à toi  nous dit Jésus dans mon agonie, j’ai versé telle goutte de sang pour toi. »

    « -Voulez vous qu’on croie du bien de vous ? N’en dites pas. »

    J’ai surligné  en caractère gras  les pensées dont je me souvenais  avant de retrouver" les pensées " ,en rangeant ma bibliothèque . C'était un livret "classiques  pour tous" de la librairie Hâtier   que je devais rendre à mon frère(55 ans après mes humanités) et que j’ai rendu depuis.

     Et vous ? Quel souvenir  avez-vous de l''une ou l'autre de  ces pensées ? sont ce les mêmes que les miennes ? Pourriez vous les réciter par cœur et les commenter ?

    Avez vous  comme Pascal cousu dans la doublure de votre veste le souvenir de votre rencontre  avec le Dieu  de Jésus ?

    Le pape François  insiste sur la mémoire de cette rencontre 

    ":  Il s'agit de ne jamais oublier « le jour de la rencontre avec Jésus », jour de « grande joie », ni le « courage, l'enthousiasme et la franchise des premiers temps » où le chrétien avait « une volonté de faire de grandes choses ».

     Sans « la mémoire » qui rappelle cet « enthousiasme du premier amour », le chrétien court le risque de « la tiédeur » : « les chrétiens tièdes sont là, ils sont chrétiens, mais ils ont perdu la mémoire du premier amour. Ils ont perdu l'enthousiasme ».

     Ils ont aussi perdu « la patience », qui permet « d'accepter les choses de la vie avec l'esprit de l’amour de jésus ; de "supporter", de "porter sur ses épaules" les difficultés ».

     « Le chrétiens a ces deux paramètres, qui sont le cadre pour garder le salut » : « la mémoire et l’espérance. Réveiller la mémoire pour alimenter l'espérance » qui ne déçoit pas, « même dans l'obscurité"" .Homélie  du pape François le 30 Janvier 2015.

     

     

     

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