Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vie spirituelle - Page 138

  • travail,famille.

    Deux  petits  textes commentés  de François  pape  :Travail et famille

      1)Frères et sœurs, le travail est nécessaire aux familles, afin qu’elles puissent assurer à chacun de leurs membres une vie digne ; et c’est en famille que l’on éduque les enfants au travail par l’exemple des parents. Dans la tradition chrétienne, la prière et le travail vont ensemble. Le manque de travail nuit à la vie spirituelle et réciproquement. Le travail exprime la dignité de la personne humaine créée à l’image de Dieu. Il fait partie du dessein de Dieu créateur, c’est pourquoi il ne doit pas devenir l’otage de la logique du seul profit. Autrement ce sont les pauvres et les familles qui en souffrent le plus.Il est alors certain que la société travaille contre elle-même. Car ce sont les familles qui gardent ces précieux fondements de la création que sont le lien entre l’homme et la femme, la génération des enfants, et le travail qui rend le monde habitable; fondements dont la perte est dommageable  pour la société.

    François pape.

    Aux grincheux qui trouveraient  trop traditionnel  et classique  ce discours,et qu'on attend mieux du pape François , je récidive, et lui ,   persiste et signe.:

     

      (2) "Je le répéte,de mille manières  travailler est le propre de la personne humaine.Cela exprime sa  dignité d'être créé à l'image de Dieu . C'est pourquoi on dit que le travail est sacré  et c'est pourquoi la gestion des emplois est une grande responsabilité humaine et sociale , qui ne peut être laissée  aux mains de quelques uns  ou  abandonnée  à un marché "divinisé"...Je suis triste  quand  je vois qu'il y a des gens sans travail et qui ne connaissent pas la  dignité d'apporter  le pain à la maison." François pape.

    Nous  voici revenu  au présent ,  en 2015 avec un travail  bien rare pour beaucoup et un chômage  qui dure. Sommes nous vraiment tristes avec François quand nous voyons des gens sans emploi ?  Un jour  Jésus nous dira :" J'étais au chômage et tu m'a aidé  à trouver  du travail  et à  me réinsérer, sois béni...Tu t'es acharné  à  trouver un travail pour tous, sois béni.."Ce que tu as fait au plus petit de mes frères , c'est à moi que tu l'as fait ."(1)

    Oui ,disent les grincheux mais il y en a qui profitent  et ne cherchent plus vraiment de travail .

    "no vive  de amba" , on ne peut vivre sur le dos des autres dit François  qui cite avec ce diction argentin , la deuxième aux thessaloniciens ( ch3 v10)  : "Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus". Voila une bonne méthode pour maigrir"  commente François en souriant.

    Est ce décent de plaisanter  sur ce thème ? Oui, si l'on mêle  les rires aux larmes  et qu'on est pape.

    Vous avez mis comme titre  : travail et famille . Le pape parle du travail , et la famille  me direz vous ? Elle va bien merci ,le synode  s'en occupe .

    François ne parle pas  de la patrie.C'est bien ,  Il n'a pas  remplacé la tiare par la francisque , rassurez vous.S'il devait voter Dimanche, il ne suivrait pas les slogans de  Vichy et saurait  que dans l’extrême droite , il y a  l' "extrême" qui  prône l'exclusion  et  aussi la droite qui  sous couvert d'un discours populiste défend  les intérêts des riches  : suppression de  l’ISF.et plafonnement de l’impôt .

     

    Voici un message d'espérance pour mauvais temps  et avis de tempête à lire après  ou avant une minute de silence :

    « Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
    Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
    Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
    Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
    Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
    Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
    Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
    Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
    Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
    Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
    J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
    Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés. »

    Abbé Pierre

     (1)  Matthieu ch 25.