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vie spirituelle - Page 171

  • non et oui

    Non et oui

     

    Il y a ceux qui disent Non par principe. Non à ce qu’on leur demande.Quelle que soit la demande !

    Ca commence à 3 ou 4 ans, l’âge du non. L’enfant n’est pas méchant  mais  il veut ainsi s’affirmer sans plus et après quelques pleurs, il  finit par céder et dire oui.

    Ca continue durant les vacances… C’est le refus face à  son tour de vaisselle. Desservir, vider le lave vaisselle, le remplir. Refus d’autant plus net que la maison de vacances n’est pas équipée, qu’on est nombreux et qu’il faut  plonger. L’évier  devient  alors un haut lieu de Rédemption.

    Apres  le non, c’est  le débat avec les autres et soi même  avant de dire  finalement  le oui de la conversion au service  du groupe. Le Salut  emprunte le chemin  de l'évier.

    Mathieu  nous rapporte  une petite parabole  qu’il  prête à Jésus ( ch 21/28-32) : Un homme a deux fils et les envoie  travailler à sa vigne. Le premier dit non  et y va quand même. Le second dit oui et n’y va pas. «  Lequel des deux a fait la volonté du père ? » interroge Jésus. Tous répondent : « le premier ».Oui , ajoute Jésus , Il  est comme les prostituées, elles disent non  au travail ;à l'amour et pour vivre vendent  leur corps  mais  comme Madeleine, la Samaritaine, la femme adultère , elles adhérent à la parole de Jésus , accueillent son pardon, se convertissent  tandis que les bien pensant (prêtres et anciens à qui s’adresse la parabole ) disent oui  et ne font pas, « mettent sur le dos des gens des fardeaux qu’ils ne remuent pas, même  du bout de leurs doigts. »(Matthieu 23/13)

    Après l’avoir longtemps  refusé, Barbara  accorde son pardon à son père, l’incestueux et de quelle manière ! Elle chante cette  conversion  dans une de ses plus belles chansons intitulée Nantes .

    « Il pleut sur Nantes, donne moi la main ». C’était aux 25 rue de la grange au loup. Son père la réclamait  avant de mourir .Elle arriva trop tard. Il s’en était allé.

    « Il voulait avant de mourir

    se réchauffer à mon sourire

    Mais il mourut  la nuit même

    Sans un adieu, sans un je t’aime

    Je veux que tranquille il  repose

    Je l’ai couché dessous les roses »

    Voila la chanson du pardon. « Avec « Nantes », Barbara fait  un pas décisif sur le chemin caillouteux  de sa propre renaissance …..Avec cet absolu besoin de se raconter pour pouvoir à la fois se réparer et pardonner. » Valérie Lehoux  dans Télérama 02096.

    Elle a longtemps dit non à ce travail de  réconciliation puis elle a fait le voyage  et débarqué sous la pluie à la gare de Nantes vers le 25 rue de la grange au loup :Haut lieu du pardon, haut lieu de  rédemption.