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déportation et migration

  • tobit

    Tobit     (To be or not to be !)

     

     

     

    Si vous aimez les romans populaires .Pas les romans de gare pour midinettes mais ceux qui ont gardé la fraîcheur de l'enfance , une certaine poésie et le sens du merveilleux , si vous aimez ça , alors ,ouvrez la bible et lisez le livre de Tobie ; 

    Vous le trouverez apres les livres d'Esther et Judith et avant les Macchabées.Il nous plonge dans une famille juive déportée au temps de Salmanazar, roi d'Assyrie.

    Ceux qui l'ont lu ,ont retenu dans la naiveté du récit ,la foi profonde de ces gens en la providence , la fidélité à la loi de Dieu  et aux valeurs ancestrales : l’aumône qui ne laisse personne sur la touche, la sépulture respectueuse des défunts , la prière d'action de grâce pour les bienfaits de Dieu. .etc 

    Déporté loin de Jérusalem, du Temple, d'une religion de pratiques rituelles, cette famille fait tout pour garder son identité. le lien avec le récit des patriarches , la présence bienfaisante des anges , le respect des défunts,la prière et l’aumône mais surtout ce qui fait l 'essentiel du roman , la mariage avec une parente   qui partage la même foi .C'est le Seigneur qui a guidé Tobie vers Sarah avec l'appui de l'archange au bout d'un long voyage jusqu'à Ecbatane, la ville d'au delà du fleuve.

     

    Apres avoir lu ce livre qui raconte le récit d'une famille qui veut ne pas perdre son identité alors qu'elle est plongée par déportation dans un monde étranger et païen , n'avons nous pas à changer notre regard sur les familles qui émigrent chez nous ?

    Blanquer reproche à la FCPE une affiche diffusée sur les réseaux sociaux montrant une femme voilée et une petite fille :Oui, je vais en sortie scolaire , et alors ? La laicité c'est accuillir à l'école tous les parents sans exeption ;

    « On agite le chiffon rouge de la laicité sans se soucier des enfants » répond le syndicat . » Dans certains quartiers, il n'y que ces mamans migrantes très impliquées dans la vie scolaire pour accompagner les élèves au musée, dit Arénas de la FCPE et cela se passe souvent de maniéré apaisée ».

    Peut on reprocher à une famille d'émigrés de penser au bled, de garder avec un peu de nostalgie le souvenir du pays d'origine , de veiller à ce que leurs enfants ne perdent pas tout repère ?Et, la belle affaire ! de garder un foulard sur la tête selon la tradition ? D'autant que ce n'est pas illégal  dans les activités extra scolaire et que Blanquer parle avec emphase "de tendances anti républicaines qui conduisent ceux qui y cèdent à courir à leur propre perte". Et quoi encore ? Voila bien une montagne fait d'une taupinière ?