En Octobre ,Sur le chemin de saint Budoc de Porspoder l''armoricaine où se mariaient Jeanne Marie et Olivier ,une halte au mont saint Michel. ,invités par Emilie et accueillis dans le couvent par la communauté.des sœurs de Jérusalem ;
« Un Dieu lointain et transcendant ,celui des philosophes du XVIII éme ou le grand architecte des maçons, intéresse de moins en moins nos contemporains écrit Frédéric Lenoir (1) Oui mais alors ? que viennent donc chercher en ce haut lieu les trois millions de pèlerins qui y passent chaque année ?, est ce le désir de franchir les « portes énergétiques » de cet espace sacré où l'on sent la présence du divin. ? Au VIII siècle l’évêque Aubert y a construit le premier oratoire consacré à Saint Michel,archange qui conduit les âmes des défunts à Dieu comme Ogme le dieu celte qui régnait sur ce mont Tombe avant lui.
Certains,il est vrai, y vont en touristes mais beaucoup aussi pour ressentir le sacré qui se dégage du lieu.La plupart des lieux de pèlerinage ,conclut Frédéric lenoir sont liés à des sites naturels particuliers qui sont censés manifester une présence particulière du divin : sources grottes, montagnes. Il y a chez nos contemporains une aspiration au réenchantement du monde. Le new age n'a t il pas mis les anges au goût du jour. ? Plus étonnant ,le renouveau de la croyance aux anges gardiens.qui avait bercé ma prime jeunesse
et que je croyais à jamais disparue.
Du Dieu père au divin maternel ...
Au dieu lointain , unique , figure masculine imposée par les monothéismes : Juif, chrétien et musulman , nos contemporains substituent un Dieu protecteur, miséricordieux, qui finalement a toutes les qualités d'une bonne mère.
Merci à la communauté du mont pour leur accueil. Et pour nous avoir fait découvrir un autre visage du divin. Un visage de beauté, de bonté
« Un lever de soleil sur la baie nous a saisi dés l'aurore. »:Une splendeur !!!. et une priére :
« Je devance l'aurore et je prie, J’espère en ta parole. Mes yeux devancent la fin de la nuit »ps 118.
Tout rayonnant d'une promesse,
déjà ce matin nous entraîne,
figure de l'aube éternelle
sur notre route quotidienne. (Hymne de Laudes murmuré à voix basse sur le chemin de ronde devant la baie, au levant.)