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mille ans

  • Mais qu'est ce qu'il fout ?


    MAIS, QU’EST CE QU’IL FOUT ?

    Qu’est ce qu’il fout ton Bon Dieu ? Il dort ? L’actualité était chargée ce jour là en attentats sanglants notamment à Bombay. Interpellé par un copain choqué par « tout ce qu’on voit », j’adresse à Dieu  cette prière : Seigneur, je sais que tu ne dors pas mais pourquoi semble tu fermer les yeux sur ce qui se passe ? Pourquoi ce silence qui fait douter de ton intérêt pour nous ? (I) Déjà en 125 après Jésus Christ des gens disaient que Dieu s’était endormi et ne tenait pas sa promesse. «  Il est des gens qui disent : où en est la promesse de son avènement alors que tout demeure dans l’état depuis la création ? »(2) Voici les explications attribuées à St Pierre sur le retard de Jésus : « N’oubliez pas, mes amis, que pour le Seigneur un seul jour est comme mille ans et mille ans est comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse, mais il fait preuve de patience envers vous, voulant que tous parviennent à la conversion. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. Nous attendons selon sa promesse  des cieux nouveaux et une terre nouvelle où la justice habitera »(2).C’était en 125, nous sommes en 2008. Si pour le Seigneur mille ans c’est comme un jour, pour nous, c’est bien long et 2000 ans c’est doublement long. Comme les vierges folles(3) nous nous sommes un peu endormis. Je ne pense pas que nous soyons les « sceptiques moqueurs » que dénonçait St Pierre mais on s’interroge. Les chrétiens continuent à proclamer tous les Dimanches : «  Il reviendra juger les vivants et les morts » Mais ils n’imaginent pas Jésus en toge et bonnet carré. Nos contemporains ne semblent pas avoir peur du jugement dernier. Le sermon du curé de Cucugnan les font rire, ils ne craignent pas de subir le sort des chèvres que le roi met à sa gauche et envoie au feu éternel.(4) Ils ne croient guère à l’enfer. S’ils ne cultivent plus l’espérance dans le retour de Jésus, ce n’est donc pas pour retarder l’heure de vérité. D’ailleurs quand les chrétiens choisissent le Chapitre 25 de Matthieu, ils ne lisent souvent que la première partie où sont bénis ceux qui ont su reconnaître la présence du Christ dans les malheureux. Les malédictions de la fin du chapitre leur semblent étranges dans la bouche de Jésus, «  le Messie à la colombe », doux et humble de cœur.

    Ceci étant dit, si quelqu’un t’interpelle comme mon copain, choqué par des horreurs et te dit : « Mais qu’est ce qu’il fout ton Bon Dieu », conseille lui la patience et surtout la prudence. Qu’il prenne garde que le Seigneur le prenne au mot et vienne cette nuit même le tirer par les pieds.

    (I) « Pourquoi laisser dire aux nations : où est leur Dieu ? » Psaume 79 v 1O

    (2)Deuxième lettre Pierre ch. 3

    (3) Matthieu 25/ 1 à 13.à 46/

    (4) Matthieu 253I