(1) e l’ACO
Voici comme promis quelques commentaires sur la mort d’une certaine espérance:
Le retard du retour de Jésus
Dans la deuxième épitre de Pierre au chapitre 3,l’auteur (en 125 après Jésus Christ sans doute) est très sévère pour ceux qui n’attendent plus le Seigneur : ce sont des « sceptiques moqueurs menés par leurs passions personnelles »ces gens qui disent « où en est la promesse de son avènement alors que tout demeure dans l’état depuis la création »Voici le commentaire de l’auteur de cette lettre : « N’oubliez pas ,mes amis, que pour le Seigneur un seul jour est comme mille ans et mille ans est comme un jour .Le Seigneur ne tarde pas à tenir sa promesse ,mais il fait preuve de patience envers vous…., voulant que tous parviennent à la conversion .Le jour du Seigneur viendra comme un voleur….Nous attendons selon sa promesse des cieux nouveaux et une terre nouvelle où la justice habitera».C’était en 125,nous sommes en 2008 .Si pour le Seigneur mille ans c’est comme un jour, pour nous , c’est bien long et 2000 ans c’est doublement long. Comme les vierges folles nous nous sommes peut être endormies. Je ne pense pas que nous soyons les « sceptiques moqueurs »que dénonçait l’épître de St Pierre .Simplement nous entamons notre 3émemillénaire et nous n’envisageons pas que tout s’arrête avant son terme.
Le jugement dernier : le retour de Jésus n’inspire plus la crainte ?
Nos contemporains n’ont pas peur du jugement dernier, ni de subir le sort des chèvres que le roi met à sa gauche et envoye au feu éternel .Ils ne croient guère à l’enfer. S’ils ne cultivent plus l’espérance dans le retour de Jésus, ce n’est donc pas pour retarder l’heure de vérité .D’ailleurs quand les chrétiens choisissent le Ch 25 de Matthieu, ils ne lisent souvent que la première partie où sont bénis ceux qui ont su reconnaitre la présence du Christ dans les malheureux. Les malédictions de la fin du chapitre leurs semblent étranges dans la bouche de Jésus, le Messie à la colombe, doux et humble de cœur.
Une trop grande confiance dans la solidité de notre monde ?
Nos contemporains n’attendent pas le retour de Jésus en veillant dans l’espérance. Est-ce à cause de la fausse sécurité que donnent les babels qu’ils ont construites ? Je ne le crois pas. Ils ont bien conscience au contraire de la fragilité des choses .Il y a eu le II Septembre et l’effondrement de tout un monde avec les tours jumelles de New-York. Il y a les menaces écologiques qui pèsent sur la planète, il y a la fin d’une civilisation basée sur l’énergie fossile. Simplement,. Ils ne font pas le lien entre le retour de Jésus et la fin du monde. Les images d’apocalypse de l’évangile restent des images d’un certains style ,datées et situées. , Les menaces sur la planète aujourd’hui sont étudiées et traduites par des scientifiques en langage moderne