Ouvrez vos couvents vides aux réfugiés!
Visite du pape François au Centre Astalli de Rome mardi 10 septembre 2013
Le pape a rendu une visite privée au Centre Astalli, centre d'accueil des réfugiés et demandeurs d'asile du Service des jésuites pour les réfugiés (JRS - Jesuit Refugee Service) à Rome, près de l'église du Gesù
Le pape s'est entretenu avec un groupe d'une vingtaine de personnes.
« Chacun de vous, chers amis, porte une histoire qui parle de drames, de guerres, de conflits... mais chacun de vous porte surtout une richesse humaine et religieuse, une richesse à accueillir, non pas à craindre », a-t-il déclaré.
« Nous ne devons pas avoir peur des différences ! La fraternité nous fait découvrir qu'ils sont une richesse, un don pour tous ! Vivons la fraternité ! ».
Le pape a souhaité que Rome soit « la ville qui permette de retrouver une dimension humaine, de recommencer à sourire »,
Le pape a donné aux jésuites et à leurs collaborateurs trois mots d'ordre : servir, accompagner, défendre.
Servir, a-t-il expliqué, c'est « accueillir la personne qui arrive avec attention... tendre la main sans calcul, sans crainte... établir des relations humaines, de solidarité ».
Le pape a appelé à cet examen de conscience : « est-ce que je me penche sur les personnes en difficulté ou bien ai-je peur de me salir les mains ?
Les pauvres, a-t-il poursuivi, sont des « professeurs privilégiés de notre connaissance de Dieu ; leur fragilité et simplicité démasquent nos égoïsmes, nos fausses sécurités... et nous conduisent à l'expérience de la tendresse de Dieu ».
Dans l'accompagnement – deuxième mot d'ordre – l'accueil ne suffit pas : « il ne suffit pas de donner du pain s'il n'est pas accompagné de la possibilité d'apprendre à marcher avec ses propres jambes. La charité qui laisse le pauvre comme il est, n'est pas suffisante. La vraie miséricorde exige que le pauvre trouve la voie pour ne plus l'être ».
Le pape a plaidé pour « le droit à vivre et à travailler, à être pleinement personne » et « le droit à l'intégration », à « être une part active de la société » d'accueil.
"Défendre" enfin, le troisième terme du programme, signifie « se mettre du côté de celui qui est plus faible ». « Combien de fois, a déploré le pape, nous élevons la voix pour défendre nos droits, mais nous sommes indifférents aux droits des autres ! »
« Il est important que dans l’Église, l'accueil du pauvre et la promotion de la justice ne soient pas confiés seulement à des “spécialistes” », mais bénéficient de l'attention de « toute la pastorale, de la formation des futurs prêtres et religieux, de l'engagement normal de toutes les paroisses et mouvement ecclésiaux », a-t-il souligné.
… Très chers religieux et religieuses, les couvents vides ne servent pas à l’Église pour être transformés en hôtels et gagner de l'argent. Les couvents vides ne sont pas à nous, ils sont pour la chair du Christ que sont les réfugiés ».
Servir sans avoir peur de se salir les mains.
Accompagner pour que le pauvre trouve la voie de ne plus l'être.
Défendre :se mettre du coté du plus faible.
Note du blogueur : Sur la cote, les réfugiés sont dans la jungle.(voir photos)Dormez en paix bonnes gens !La PAF veille à votre sécurité, des bénévoles se salissent les mains, les médias vous donnent bonne conscience en mettant en lumière le moindre accroc et en taisant le geste généreux.Frontiére de l'espace Schengen au Nord de l'Europe , les réfugiés affluent sur la côte à chaque guerre.Actuellement les gens s'enfuient de Syrie, ça vous étonne ?
Il a fallut qu'ils bloquent la passerelle d’accès aux ferry pour qu'on en parle et malheureusement il a fallut 300 noyés en méditerranée pour que le monde s'émeuve du sort de ces Erytréens et saisissent le drame qui se joue dans leur pays.
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