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le divertissement pascalien

divertissement

"Dire à un homme qu’il soit en repos, c’est lui dire qu’il vive heureux..
Mais les hommes qui sentent naturellement leur condition n’évitent rien tant que le repos, il n’y a rien qu’ils ne fassent pour chercher le trouble.
Ainsi on s’y prend mal pour les blâmer ; leur faute n’est pas en ce qu’ils cherchent le tumulte. ....., mais le mal est qu’ils le recherchent comme si la possession des choses qu’ils recherchent les devait rendre véritablement heureux, et c’est en quoi on a raison d’accuser leur recherche de vanité .  Pascal.

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le divertissement est un fléau

 

Le mal dit Pascal , c’est que certains s’imaginent trouver le bonheur dans
le tumulte et le libertinage .Le mal n’est pas dans le divertissement lui-même,(1) mais dans la vanité de cette recherche de bonheur. « Les libertins tout comme ceux qui les blâment n’entendent rien à la nature de l’homme » concluait Pascal.
Franck Jakubeck pour le journal Liberté  interview Nathalie Chiarello, habitante de moulin Lille qui fait du footing dans ce quartier populaire et observe en passant la vie des gens. Elle en conclut que le divertissement est un fléau (1bis) . Pas un fléau en lui-même mais parce que plus ou moins organisé par la société, il endort les gens et les rend aveugles sur ce qui se passe autour d’eux. Ainsi dit elle , alors que des choses effrayantes existent comme ces rats qui courent dans les couloirs de cet immeuble vétuste, ou comme ce camp de réfugiés en plein cœur de Lille , le divertissement, ce sont les soldes et la noyade dans l’abondance, dans un consumérisme sans intérêt. » Une manière, dit elle, d’étouffer l’esprit. On n’invite pas les gens à réfléchir mais à consommer, c’est tout.
Dans le roman que je suis en train d’écrire dit elle (2) je raconte l’histoire de cette femme et de son fils qui sont obligés d’aller en ville pour un enterrement. « Pour moi, c’est une première,dit cette femme ,je ne franchis jamais le périf. Je n’ai rien à faire dans une grande ville où les désirs sont fabriqués car si on a une belle robe on a envie d’en avoir plusieurs. » . Voila une réflexion toute simple qui me réchauffe le cœur, écrit l’auteure . Voila une attitude de résistance à ce qu’on appelait déjà il y a 50 ans, la société de consommation. Serait ce un premier pas vers une civilisation de l’amour telle que la décrit François notre pape dans son encyclique Laudato si ? (3)

Les conditions deviennent de plus en plus difficile …. face à cette réalité, les gens préfèrent le divertissement , ce qui se vérifie tant dans la littérature qu’au cinéma, partout c’est le divertissement qui l’emporte sur les œuvres qui font appel à plus de logique et de réflexion.(1bis) .Tout cela empêche de passer de l’indignation à l’action.

"La couronne de la Sagesse ,c'est la crainte du Seigneur qui fait fleurir la paix et la bonne santé Elle fait pleuvoir  la science et la connaissance  intelligente ". (Sagesse  ch1/18 etr 19)

 

 

(1) C’est heureux pour moi qui se divertit dans des engagements ludiques : Echec,  scrabble, chars à voile sur les plages immenses de la mer du Nord, écriture de romans etc.
(1bis )Titre de l’ article de liberté de Février 2016
(2) Tombeau Paméla Sauvage éditions Courte allée qui sortira le 23 Février.
(3) Laudato si : « L’amour fait de gestes d’attention mutuelle, est aussi civil et politique .Il se manifeste dans toutes les actions qui essayent de construire un monde meileur ».

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