La bienveillance
Dans le temps on appelait cela « la bonté ».Aujourd’hui, il semble que ce dernier mot est usé . La bonté serait donc dévaluée ? .Qui se mobiliserait pour des bonnes œuvres ? Les religieuses elles même ne veulent plus qu’on les appelle les « bonnes sœurs », les grands parents se font appeler Papy et mamy et moins souvent bon papa et bonne maman. On ne parle du Bon Dieu qu’avec un petit sourire ou par dérision .La bonté elle-même serait elle morte ? se demandait Madeleine Delbrel (1).
Candidat à la présidence de la République, Emmauel Macron a parlé non de la bonté mais de la bienveillance. Elu président, il demande, à ses proches collaborateurs d’entretenir entre eux la bienveillance et de la porter vers l’extérieur.
Dans la rubrique Evénement du quotidien la croix du 24 Juin Bernard Gorce éclaire cette notion en révélant sa source américaine. En effet dans les années 2000, s’est développée la notion de Psychologie positive. qui désigne l’ensemble des études traitant des conditions permettant le développement optimales des individus et des groupes ,en s’appuyant sur des principes comme l’altruisme, l’empathie, la confiance …la coopération plutôt que la compétition à l’école, la confiance plutôt que le rapport de force dans l’entreprise etc.
Guillaume Le Blanc en philosophe dans le même numéro de la croix définit la bienveillance comme un postulat : La relation a autrui ne repose pas seulement sur le calcul ,l’intérêt, voir une forme de méfiance , mais il est possible d’avoir un lien de bienveillance ( bonté ?) envers l’autre ; la source de ces sentiments moraux remonte au 18 éme siècle avec Adam Smith et la sympathie , avec Rousseau et la pitié : l’homme peut se mettre à la place de son semblable s’identifier à ce qu’il est et lui venir en aide.
Une autre source de la bienveillance serait la notion phare de la philosophie anglo-saxonne, celle d’empowerment qui est une confiance en la capacité de l’autre à agir et mettre en mouvement la société.(voir note de mon blog du 25 février 2017).
Vincent Martigny dans télérama dénonce dans cette bienveillance : un cocktail de discours managérial et de sermon évangélique alors que les progrès sociaux sont presque toujours arrachés par les rapports de force, dit il.. Il est vrai que qui fait l’ange fait la bête disait Pascal.. Mon parrain, grand manager appelait la bienveillance « les bonnes manières »C’était un ensemble de courtoisie, de politesse, de respect et d’attention à l’autre .Il a fait fortune comme Sam Walton avec la règle des dix pieds.(2) Est cela la bienveillance ? En tout cas elle peut rapporter gros.
(1)" Nous les gens de la rue"
(2) « Dans le magasin ou les bureaux, Ne pas croiser quelqu’un à moins de dix pieds ( 3 mètres) sans le regarder dans les yeux , lui demander si ça va et s’il a besoin de quelque chose. » Sam Walton patron de Wall-Mart cité par François Dalle dans l’aventure l’Oréal chez Odile Jacob...
Commentaires
4/Serge.
18heures20- la porte de la rue claque.
Les cinq piafs, les yeux déboulonnés, se taisent, embrassent L’Haricot,
le vélo prêt à refroidir dans son coin.
Odile, la Maman, en profite pour faire rentrer sa smalah dans
la grande bâtisse.
J’ouvre grand le battant de la fenêtre, salue un verre
d’eau fraiche à la main l’homme en bleu. Cape sur l’épaule.
Dégoulinant de sueur, je lui verse un bock.
L’Haricot :-« Assoiffé, avec cette habitude de peu boire. Assoiffé je suis,
merci Serge. »
L’Haricot :-« Cette année, les gens s’offrent la fraicheur de la Mer. »
Jetant sa protection sur le tabouret dans la chambre, regardant le
dessin.
L’Haricot:-« Oui, pourquoi pas. »
Serge :-« Ça, m’est venu comme ça. Utile. En accord avec moi-même,
avec vous. »
L’Haricot :-« C’est ressemblant à quelqu’un. Un bon point. »
Serge :-« J’évite les foudres du ciel, chez vous. »
L’Haricot :-« Te voilà restaurateur d’une belle image. Deux bons points »
-« Oui, un restaurateur, et qui fait ‘le bien’. » J’appuie ‘bien’ en pensant
au bien que ça me fait.
L’Haricot :-« Je dois dire que quelque chose a souri et bougé en moi. »
Serge :-«Comme un bonjour. Un bonsoir, un au revoir qui dépassent
Cette fenêtre et notre horizon clos ?»
L’Haricot :-« Un quelque chose qui dépasse de beaucoup nos personnes.»
L’Haricot :-« Allons-nous resservir. »
Ouvrant le frigo, L’Haricot s’exclame en saisissant la bouteille d’eau.
L’Haricot :-« du grand Champagne-Perrier ! »
Serge :-« A quoi bois-tu ?»
L’Haricot :-« Cocoth à mis du Perrier au frigo, à quoi buvons nous ? »
Serge :-« J’ai trouvé un refuge.» dodelinant la tête.
L’Haricot : »- Tu avais la foi en ce refuge. »
Serge :- « j’ai établi mon séjour dans’ l’espèce de transfo ‘
aux Quatre Ecluses.’ »
4/Serge.
18heures20- la porte de la rue claque.
Les cinq piafs, les yeux déboulonnés, se taisent, embrassent L’Haricot,
le vélo prêt à refroidir dans son coin.
Odile, la Maman, en profite pour faire rentrer sa smalah dans
la grande bâtisse.
J’ouvre grand le battant de la fenêtre, salue un verre
d’eau fraiche à la main l’homme en bleu. Cape sur l’épaule.
Dégoulinant de sueur, je lui verse un bock.
L’Haricot :-« Assoiffé, avec cette habitude de peu boire. Assoiffé je suis,
merci Serge. »
L’Haricot :-« Cette année, les gens s’offrent la fraicheur de la Mer. »
Jetant sa protection sur le tabouret dans la chambre, regardant le
dessin.
L’Haricot:-« Oui, pourquoi pas. »
Serge :-« Ça, m’est venu comme ça. Utile. En accord avec moi-même,
avec vous. »
L’Haricot :-« C’est ressemblant à quelqu’un. Un bon point. »
Serge :-« J’évite les foudres du ciel, chez vous. »
L’Haricot :-« Te voilà restaurateur d’une belle image. Deux bons points »
-« Oui, un restaurateur, et qui fait ‘le bien’. » J’appuie ‘bien’ en pensant
au bien que ça me fait.
L’Haricot :-« Je dois dire que quelque chose a souri et bougé en moi. »
Serge :-«Comme un bonjour. Un bonsoir, un au revoir qui dépassent
Cette fenêtre et notre horizon clos ?»
L’Haricot :-« Un quelque chose qui dépasse de beaucoup nos personnes.»
L’Haricot :-« Allons-nous resservir. »
Ouvrant le frigo, L’Haricot s’exclame en saisissant la bouteille d’eau.
L’Haricot :-« du grand Champagne-Perrier ! »
Serge :-« A quoi bois-tu ?»
L’Haricot :-« Cocoth à mis du Perrier au frigo, à quoi buvons nous ? »
Serge :-« J’ai trouvé un refuge.» dodelinant la tête.
L’Haricot : »- Tu avais la foi en ce refuge. »
Serge :- « j’ai établi mon séjour dans’ l’espèce de transfo ‘
aux Quatre Ecluses.’ »
Claire, sur bienveillance 4/8/17