Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

François parmi les loups

François parmi les loups

 

 

 

Du livre de Marco Politi , lu  cet été ,j’ai retenu l’angoisse de François  quand il s’interroge sur la manière dont sont formés  les jeunes religieux et les futurs prêtres. « Nous devons former les cœurs »… « Si nous visons une formation  uniquement fondée sur  les doctrines et les règles, nous formerons de petits monstres .Ça me donne vraiment la chair de poule. »…« Les gens d’aujourd’hui  ont besoin  certainement de paroles, mais ils ont besoin surtout  que nous témoignons  la miséricorde, la tendresse du Seigneur  qui réchauffe le cœur, qui réveille l’espérance …N’ayons pas le cœur dur. »(2)

Il faut   aussi  dit François  apprendre aux futurs religieux et prêtres à « marcher avec  ceux qui ne croient pas en Dieu.(1),se confronter avec eux  à Jésus  dans la rudesse des choix de sa vie » et  la radicalité de l’évangile, apprécier  la qualité des incroyants  qui suivent la loi de leur conscience.(1)

J’ai lu rapidement les chapitres  qui évoquent les difficultés  de François confrontés  aux « loups de la curie » pour  penser que Jésus a été confronté  aux mêmes inerties face au temple et  y a  même laissé sa  vie.

 J’ai apprécié avec  un certain amusement  que le film préféré de François   est le «  festin de Babette ». La convivialité  et la joie retrouvée  d’une communauté   jusque la repliée sur elle-même.  « Il n’y a pas de sainteté dans la tristesse » disait François   qui a su apprécier la conclusion  digestive du  vieux convive  citant le psaume 85/ v 11: «  « Aujourd’hui miséricorde et vérité se sont rencontrés, droiture et bonheur  se sont embrassés. ».(2)

 

(1 lettre à Scalfari  

(2). « François parmi les loups » de Marco Politi   éd Philippe Rey.

 

Commentaires

  • 9/2-Serge-

    *Naufragés dans la foule.*


    « Petite Marie, je parle de toi
    Parce qu'avec ta petite voix
    Tes petites manies, tu as versé sur ma vie
    Des milliers de roses ».- Francis Cabrel-


    -Les milliers de rose de Marijke- Suite-

    Cocoth trop joyeuse de sa journée, joue des prolongations.
    Le saucisson sec distribué en lamelles, entrecoupe des morceaux de vie.
    La source mémorielle de Jacqueline resurgit à la première distribution
    de spéculos.
    -Cocoth :-« Marie, la grand-mère de Jacqueline plonge ses racines
    en harmonie avec l’univers du ciel et de la terre. Ses journées, ses
    nuits se règlent à de solides amarres, ses adolescents Irène et Victor.
    Sa constance, comme d’une promesse faite à la vie, sa cohérence
    les soustraient à l’incertitude provoquée aux dangers de la guerre. »

    L’Haricot :-« le temps est venu de chauffer l’eau du thé . »
    Serge :-« Non ,merci. »
    L’haricot :-« Pas d’inquiétude, il s’agit de tilleul …maison. »

    Le silence s’installe à nouveau.
    Toute petite, notre Jacqueline reste très, très proche de ses
    grands-parents. Marie en lien très étroit avec son mari reprennent
    agrandissent, reconstruisent à la sortie de l’épreuve ‘Au Bon Marché’
    de Wazemmes.
    C’est dans le silence du beau jardin de Marie, que Jacqueline apprend
    ‘la rose’ sur toutes les coutures. La taille, la fumure, le nom, l’odeur et
    son époque de floraison. Elle régalait sa petite, faisait des bouquets
    qu’elle emballait et plaçait au magasin pour la vente et distribuait tout
    le surplus. C’est-à-dire toutes les corbeilles fleuries, vases, paniers…

    Elle s’était retirée dans son petit Cottage Style ‘art-déco’ à Lambersart.
    Dans une ambiance lumineuse les tons verts, rouges, jaunes à peine
    soutenus, dégageaient la sobriété. L’Odeur de Pépé, de sa pipe, finissait
    par se mêler aux assemblages odorants que Marie associaient à son univers.
    Son grand canapé de velours pourpré invitait à la détente des grands et des
    petits.Quelques verreries sur leur support ruisselaient aux rayons du soleil du levant au couchant sur des vases à doubles peaux, des poissons translucides bouillonnants de feux et d’éclats dans leur intérieur.
    Une Cheminée de marbre blanc, aux dessins des ferronneries des
    portes vitrées, accueillait toute une famille de coquillages sur des napperons de cotons colorés en ‘dentelle de calais’, -pour mieux entendre la mer- disait elle.
    Au deux tiers de la large tablette elle avait installé la ‘femme au tonneau’.
    Paysanne jeune, paisible, croisant les mains sur le genou gauche, bien assise sur un tonneau de cent litres pieds, bras, cou dénudés, toute attentionnée aux personnes de la pièce, les oreilles dégagées, à l’écoute.
    Une distribution de poufs, de tables, de chinoiserie, de coupes, de poupée en
    faïence, modulaient, la vie du moment, et des invités. Elle avait tendu
    derrière un robuste ‘Voltaire’ ,face à la pendule du ‘pays deCaux’,la publicité du ‘Coq Hardi’.
    Tapis est éclairage réchauffaient par les tissus et les laitons les soirées bien
    méritées. Fumeur, travailleur repus de fatigue, lecteur, écrivain, musiciens
    et petits enfants qu’elle gâtait les yeux pleins d’étoiles… avaient en la
    maisonnée un pied à terre, un repos une tranquilité, une collation.

    Feux émaillé d’un vert émeraude doré roucoulé au charbon. Flanqué de deux larges et profonds fauteuils de cuir et repose-pieds frottés au parfum du jour.
    Jacqueline disparaissait chaque jeudi, chaque vacance, chaque pont et Fêtes
    exceptionnelles. Dans sa retraite, prête avant Mémée Jaqueline s’exécutait
    à un rituel.
    Le phonographe prenait son temps à sa demande, son doux grésillement
    parlait aux moineaux le bec dans l’eau à l’ombre de la cour.
    Il donnait un fond sonore sur toute la propriété.
    Jacqueline de recevoir sa Grand-mère dans la roseraie.
    L’apparition d’une grand –mère chaussait de bottillons 1900 engageait
    la joie d’être et de se serrer très très dans les bras l’une de l’autre.
    Dorothée la femme de confiance, avec tous les vivants accompagnaient
    d’un large sourire le ’temps des cerises’ recomposé.
    Le langage, un rien soutenu de politesses, au jardin donnait au canotier assis sur le chignon blanc, la longue robe verte et Blanche d’un siècle disparu et le large tablier aux grandes poches rouges, amenait l’enfant à la découverte de la rose, car,
    -« La Rose vit un jour et mon Tilleul toujours ».
    claire sur françois parmi les loups, le 20/10/17

Les commentaires sont fermés.