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la cananéenne

Cananéenne  ( la)   Matthieu ch 15/21à28.,Marc 7/24 à30.

 

 

Le récit   de la guérison  de la fille «  tourmentée » de  cette femme étrangère et paienne de Tyr  est encadré chez Marc comme chez Matthieu  par  deux récits de  multiplication des pains . L’un en terre juive ,l’autre en terre  païenne (1).. Il me semble  que cette construction littéraire de type « chiasmique »   souligne chez les rédacteurs de l’évangile  le désir de montrer  l’importance de la rencontre  de Jésus  et de cette femme et  du bouleversement  qu’elle allait  provoquer   dans sa  mission .

Jusque là, enraciné  en Galilée par la langue ,voir l’accent, mais aussi par  les années de travail dans le bâtiment, la mission de Jésus  l’amenait  à révéler l’amour de Dieu  à ses proches , à ses compagnons de travail, à ses concitoyens, aux gens de Galilée.Il allait ainsi de villes en villages(2).

Les cris  de cette païenne étrangère  que les apôtres  peinent à  étouffer vont  bousculer Jésus  au point de l’amener  à reconnaitre  et admirer  la foi de cette maman cananéenne . La mission de Jésus désormais  va s’ouvrir  aux «  gentils », aux non juifs.. Voila  bien un tournant décisif. Certains même parlent de  « conversion»  de Jésus ou pour le moins  d’une ouverture   décisive au monde païen.

Si Jésus  s’est laissé détourner  à l’écoute des cris de cette femme ,Nous arrive t il  à nous aussi   de nous laisser bousculer par le cri des pauvres gens ? des gens  qui  sont d’ailleurs ?

Priére  à la retraite  des prêtres ouvriers :" Seigneur , père de tous les enfants de la terre,enseigne nous  à oser le regard  de l'autre, ouvre nos yeux  pour te rencontrer en nos frères et nos sœurs.Tu as entendu  les cris d'une mère  jadis à Tyr , tu entends aujourd'hui la plainte des endeuillés  après naufrage mais aussi  le rire de l'enfant qui a trouvé une nouvelle patrie.Tu ne détourne pas les yeux  quand la vie est menacée.Fais nous grandir en humanité , enseigne nous le chemin vers la vie."

(1)Marc 6/30… et  8/1…

   Matthieu 14 /13…et  15/32…

 

(2) Marc ch 6 / 6a

Commentaires

  • 10. 1-Serge-

    *La mise à l’épreuve.*


    « Petite Marie, je t’attends transi !
    Sous une tuile de ton toit.
    Le vent de la nuit froide me renvoi la ballade
    Que j’avais écrite pour toi. .- Francis Cabrel-



    Les fruits du tilleul frétillent dans l’eau bouillante. Le sucre
    beghin, le pot de miel déniché par L’Haricot, les pot de grés
    à cidre ne m’expliquent toujours pas comment cette famille au
    travail peut rassembler du mardi au dimanche six ménages
    avec quatre enfants en bas âge entre les deux guerres et une
    jeunesse libérée en 45.
    -C’est de l’organisation, de l’efficacité,- beaucoup de chaleur.-
    Du Petit jusqu’au plus Agé, l’Aventure se constitue au Souffle
    de Vie, de Tous.
    Les énergies nouvelles, constantes, confrontent
    trois générations d’un seul tenant et même mouvement.-
    Souligne Cocoth.
    Le présent fixe les expériences adaptées aux besoins du plus
    grand nombre, aux choix de ce couple évitant les charges
    des uhlans sabrant les chasseur français, des cuirassiers
    mettant en déroute la cavalerie allemande au ‘Touquet belge’.

    C’est ne pas oublier, en réaction, le déluge de feu sur Lille, du
    13 Octobre 1914 comme page locale incontournable.
    Et ces deux ‘fûts de bière’ de chez Lutun !
    Sur les deux tiers du Front germano-britanique pour la
    « Christmas Truce » …
    Chemin de vérité, comme d’une Pensée de Dieu.
    Au sortir des brouillards de la lys, sur le chemin de halage,
    un 25 décembre 14,à Midi Rayonnant, Eclatant, Eblouissant de Soleil.
    Le no man’s land de Julien, celui qu’il n’a pas vécu. Son
    No man’s land de croissance à l’égard de l’autre.
    Le no man’s des siens qu’il a laissé pour retrouver les seringues,
    vaccins à l’hôpital militaire de Lille sur la rencontre du
    Dédé, ‘le Vieux’, fraudeur de son état, en contact avec les
    éclaireurs anglais sur la bataille de Mons leurs précise :
    – Ti, Julien, té point d’eul réser’vt ! cours en vô !—

    Direction l’Inconnu, mi-septembre, les papiers en règle,
    les larmes aux yeux.

    claire , sur la cananéenne 27/10/17

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