Blocher et reblocher (traire et retraire )
Les paysans de la vallée de Thônes au 13 éme siècle devaient acquitter le droit d’Ociége, une taxe qu’ils payaient aux Seigneurs qui possédaient les alpages où les éleveurs menaient leurs troupeaux en été.
Le jour où le représentant des seigneurs venait contrôler la production laitière, le paysan ne tirait pas tout le lait du pis des vaches. Une fois le contrôleur parti, le fermier finissait la traite et ce lait non taxé servait à faire un fromage « clandestin » ou du moins non déclaré. Reblocher c’était donc refaire la traite.(retraiter) d’ou le nom de Reblochon donné à ce fromage .
Au vingt et unième siècle, 800 ans plus tard , il s’en affine 16000 tonnes par an . Au poids moyen de 500 grammes ,cela fait 32 millions de fromages ronds ,onctueux et dorés .Le lait « bloché » en toute transparence et non plus rebloché en douce est fabriqué et affiné maintenant, par 560 producteurs .Il faut 4 litres, 2 de lait ( 9 pintes environ ) pour un fromage .Il est acheté par les fromageries 550 euros les 1000 litres tandis que parallèlement 130 producteurs de reblochon fermier .les fabriquent eux même et les vendent souvent en direct en appliquant parfois la taxe..(1)
Au lieu de reblocher on pourrait dire déblocher puisqu’il s’agit de distraire du contrôle le lait retrayé .J’ai consulté Larousse .Les verbes actifs précédés de re ou de dé sont très nombreux : 35 pages entières d’un coté comme de l’autre. Re évoque un doublement , dé au contraire un dédoublement.D’un coté on ajoute de l’autre on retire. Peu importe me direz vous, ce qui compte c’est ce qu’il y a dans l’assiette, et la rebloche est bonne que ce soit en frais ou en tartiflette.Alors, bon appétit. !
1)De Gérard Le Puill Vie nouvelle n°201.
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Blocher et reblocher (traire et retraire )
Les paysans de la vallée de Thônes au 13 éme siècle devaient acquitter le droit d’Ociége, une taxe qu’ils payaient aux Seigneurs qui possédaient les alpages où les éleveurs menaient leurs troupeaux en été.
Le jour où le représentant des seigneurs venait contrôler la production laitière, le paysan ne tirait pas tout le lait du pis des vaches. Une fois le contrôleur parti, le fermier finissait la traite et ce lait non taxé servait à faire un fromage « clandestin » ou du moins non déclaré. Reblocher c’était donc refaire la traite.(retraiter) d’ou le nom de Reblochon donné à ce fromage .
Au vingt et unième siècle, 800 ans plus tard , il s’en affine 16000 tonnes par an . Au poids moyen de 500 grammes ,cela fait 32 millions de fromages ronds ,onctueux et dorés .Le lait « bloché » en toute transparence et non plus rebloché en douce est fabriqué et affiné maintenant, par 560 producteurs .Il faut 4 litres, 2 de lait ( 9 pintes environ ) pour un fromage .Il est acheté par les fromageries 550 euros les 1000 litres tandis que parallèlement 130 producteurs de reblochon fermier .les fabriquent eux même et les vendent souvent en direct en appliquant parfois la taxe..(1)
Au lieu de reblocher on pourrait dire déblocher puisqu’il s’agit de distraire du contrôle le lait retrayé .J’ai consulté Larousse .Les verbes actifs précédés de re ou de dé sont très nombreux : 35 pages entières d’un coté comme de l’autre. Re évoque un doublement , dé au contraire un dédoublement.D’un coté on ajoute de l’autre on retire. Peu importe me direz vous, ce qui compte c’est ce qu’il y a dans l’assiette, et la rebloche est bonne que ce soit en frais ou en tartiflette.Alors, bon appétit. !
1)De Gérard Le Puill Vie nouvelle n°201.
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Commentaires
11.1* Serge*
Les relations à construire et reconstruire.
*Je viens du ciel et les étoiles entre elles
Ne parlent que de toi… »Petite Marie/F Cabrel »*
Un étranger, un hindou du nom d’‘Abhimani’ de Calcutta,
chute de sa monture. Elle lui provoque la fracture du tibia.
Après réparation apparaissent des ennuis comportementaux.
Il ne recouvre pas tous ses esprits.
Une maladie qui fait peur. Il devient
-étranger à lui-même-.
Après tentatives sur tentatives de suicide les autorités sanitaires
font transporter Abihimani vers l’hôpital français de Lillebonne.
Julien de constater lors du le trajet la prison de l’enfermement de
tous ces hommes aliénés. Il interroge les infirmiers du voyage :
-« Mais qui peut défaire ‘les chaines’ du bengali, et de tous les
autres? »
Le convoi se rapproche du Havre sans réponse de la part des
infirmiers, ils se remettent aux médecins de Sainte Anne ?
-« Et se défaire de « chaines injustes ? »Intervient L’Haricot.
Serge :- « Ne pas se dérober à l’homme qui ne sourit plus. »
L’Haricot :-« que veux-tu dire Serge ? »
Serge :-« Je veux dire que murer quelqu’un dans un conflit,
dans un climat impossibles à palper pour lui, ne fabrique pas
seulement des pieds gelés. Mais vivre tous les jours l’enfer
d’une violence sans nom même pour une tête musulmane
er autre, au turban et multiethnique par défiition.. »
Julien :-« Une Boucherie, une hécatombe panachées à la
‘Victoria Cross’. » dira t il.
L’Haricot :-« Ils se sont battus pour un idéal de civilisation.
Remis en cause par notre génération ! »
Cocoth :-Si vous pensez que se jeter à la face l’insulte de
‘Barbares’ est gratifiant. La science mise au service de la
Mort et non de la recherche d’une vie pour ‘plus’, ou
‘pour toujours’ ou pour ‘moins’ de souffrance.
L’Haricot :- « Dans nos tranchées nous creusons finalement
La tombe d’un idéal. »
-« Mon Grand –père espérait la der des ders. »
Claire sur la rebloche, le 10/11/17